Le président ougandais Yoweri Museveni a annoncé que l’armée de l’air ougandaise avait bombardé et détruit un grand camp de rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) dans l’est de la République démocratique du Congo, et que l’attaque avait été menée avec l’autorisation du gouvernement congolais, « Ougandais et Africains de l’Est : nous vous informons que vendredi, avec l’autorisation du gouvernement de la République démocratique du Congo, l’armée de l’air ougandaise a attaqué et détruit un important camp de militants des ADF », a déclaré Museveni sur Twitter, il a noté qu’il est important pour eux de savoir quelles capacités l’Afrique possède qui peuvent l’aider à faire face à ses défis de sécurité chroniques.
La République démocratique du Congo et l’Ouganda ont lancé des opérations militaires conjointes pour expulser les ADF dans l’est de la RDC à la fin de 2021. Mais les opérations ont été critiquées pour ne pas avoir fait grand-chose pour améliorer la situation sécuritaire, ce qui a conduit des groupes de la société civile à demander leur fin, l’armée congolaise a indiqué que lors de la dernière attaque attribuée aux rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF), deux personnes ont été abattues dimanche lors d’une embuscade contre un véhicule civil sur la route Mbau-Kamango dans la province de Beni, au Nord-Kivu, les ADF attaquent des civils dans l’est de la RDC depuis plus de deux décennies. Selon les Nations Unies, le groupe a tué plus de 1 300 civils l’année dernière. Les opérations conjointes dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri ont commencé après qu’un triple attentat-suicide dans la capitale ougandaise Kampala a fait sept morts et des dizaines de blessés. L’année dernière, les États-Unis ont inscrit l’Alliance des forces démocratiques sur leur liste des « organisations terroristes ».
