Politique

Le Conseil de sécurité prolonge les missions de la « MINUSCA » en République centrafricaine

Le Conseil de sécurité prolonge les missions de la "MINUSCA" en République centrafricaine

Le Conseil de sécurité des Nations unies a prolongé d’un an, jusqu’en novembre 2023, la mission de la Mission hybride des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine, la MINUSCA, le Conseil de sécurité n’a pas changé les tâches de la mission, et il a également maintenu le nombre de soldats internationaux servant en Afrique centrale. La séance de vote sur le renouvellement de la mission a vu l’abstention de la Russie et de la Chine. Le Gabon s’est également abstenu, protestant que le Le Conseil de sécurité n’a pas tenu compte de ses propositions et 12 membres ont voté pour la résolution.

Le Conseil de sécurité a décidé de maintenir 14 400 militaires et 3 020 policiers, soulignant que la MINUSCA doit rester sa première mission de protection des civils et de soutien au processus de paix et à l’accord politique signé en février 2019, dans la décision d’étendre les tâches de la mission, le Conseil de sécurité a souligné que « les autorités de Bangui et des pays voisins doivent faciliter la libre circulation des membres de la mission et leur sécurité, les opérations d’approvisionnement et la sécurisation de leurs équipements, que ce soit par voie aérienne ou de nuit, conformément à l’accord spécifique au statut des militaires internationaux ».

Les autorités de Bangui ont décidé il y a des années d’empêcher la mission de l’ONU d’effectuer des vols de nuit, et en octobre dernier, 3 soldats de l’ONU sont morts après avoir été blessés, et il a été difficile de les évacuer la nuit en raison de la décision des autorités de Centrafrique. Dans un rapport publié en octobre, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a qualifié cette décision d’entrave aux missions des forces de l’ONU, lors du débat qui a précédé le vote, la ministre centrafricaine des Affaires étrangères, Sylvie Paybou Tamon, a déclaré : « Cette décision démontre la volonté de certains de prolonger le conflit, afin que son pays reste intentionnellement dans une position de dépendance ».

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