Politique

La Russie prévoit avec le Burkina Faso de développer des stratégies de lutte contre le terrorisme

La Russie prévoit avec le Burkina Faso de développer des stratégies de lutte contre le terrorisme

La Russie a déclaré qu’elle prévoyait de travailler avec le Burkina Faso pour développer des stratégies de lutte contre le terrorisme dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, cela fait suite à une rencontre entre le Premier ministre du Burkina Faso, Apollinaire, Kelem de Tembela, et l’ambassadeur de Russie au Burkina Faso, Alex Saltynov, l’envoyé russe aurait déclaré : « Nous allons élaborer une feuille de route pour la coopération bilatérale. De ce point de vue, nous verrons ce que la Russie peut offrir au Burkina Faso dans le cadre de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme ».

Il semble que le Burkina Faso s’oriente progressivement vers une coopération avec la Russie, alors que les relations diplomatiques avec la France se sont effondrées l’année dernière en raison du déploiement de mercenaires du groupe Wagner. En décembre, une visite du Premier ministre par intérim en Russie a déclenché des rumeurs de mercenaires russes dans le pays, auparavant, la ministre française avait déclaré que son gouvernement ne cesserait de soutenir le Burkina Faso dans sa guerre contre les militants et qu’elle souhaitait continuer à participer malgré le sentiment anti-français croissant et les tensions diplomatiques, la ministre d’État française chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux, Chrisola Zakaropoulou, a adopté un ton conciliant après avoir rencontré le chef du Conseil militaire, Ibrahim Traoré, dans la capitale, Ouagadougou.

« La France est un partenaire cohérent, travaillant aux côtés du Burkina Faso à travers les défis auxquels il est confronté et prêt à rester », a-t-elle déclaré aux journalistes. Zakaropoulou a déclaré qu’elle avait discuté avec Traoré, qui a pris le pouvoir lors du dernier coup d’État en septembre, de l’insécurité et a confirmé que la France continuerait à apporter son soutien. « Nous connaissons le prix payé par les forces armées burkinabés et la population civile depuis des années », a-t-elle ajouté.

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