Politique

Salva Kiir : Nous tenons à soutenir la paix et « l’accord-cadre » au Soudan

Salva Kiir : Nous tenons à soutenir la paix et « l'accord-cadre » au Soudan

Le président sud-soudanais Salva Kiir Mayardit a annoncé la volonté de son pays de soutenir le processus politique et « l’accord-cadre » au Soudan, cela s’est produit lors de sa rencontre avec un membre du Conseil de souveraineté soudanais, Al-Hadi Idris, dans la capitale, Juba, à la fin de la visite de deux jours de ce dernier, selon un communiqué du Conseil de souveraineté de transition.
Salva Kiir a affirmé, selon le communiqué, le soutien de son pays au Soudan « pour parvenir à une paix globale et promouvoir la stabilité et le développement », le communiqué précise que la réunion « a discuté des relations bilatérales entre les deux pays et des questions liées à l’accord de paix et à l’accord-cadre politique », il a expliqué qu’Idris « a exprimé ses remerciements pour les efforts de Salva Kiir dans la communication avec les parties à la paix, son parrainage du processus de paix, son suivi de l’accord-cadre et son souci de poursuivre les efforts pour que le Soudan jouisse de la stabilité, et son accent de suivre les progrès de la mise en œuvre de l’accord et d’intensifier ses contacts avec toutes les parties pour parvenir à une paix durable et globale ».
Le 5 décembre, les forces militaires et civiles du Soudan, dirigées par la Déclaration de liberté et de changement, ont signé un accord-cadre, dont les dispositions incluaient la formation d’un gouvernement civil complet et le début d’une période de transition de deux ans, le processus politique en cours au Soudan pour parvenir à un accord final comprend 5 questions en suspens : la justice transitionnelle, la sécurité et la réforme militaire, la révision de l’accord de paix, le démantèlement du régime du 30 juin 1989 (le régime du président déchu Omar el-Béchir) , et la question de l’est du Soudan, l’accord-cadre a réuni le mécanisme tripartite des Nations Unies, de l’Union africaine et de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), ainsi que le Quatuor composé des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis.

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