Le chef de l’opposition tanzanienne et ancien candidat à la présidentielle Tondo Lesu est rentré chez lui après des années d’exil en Belgique auprès d’une foule de ses partisans après que le gouvernement a levé l’interdiction des rassemblements politiques, il a été accueilli par une foule nombreuse de ses partisans à l’aéroport international Julius Nyerere, avant de se rendre en voiture à un rassemblement dans la capitale commerciale, Dar es Salaam.
L’exil a été difficile, a-t-il déclaré à la foule, agitant des drapeaux de son parti Chadema, ajoutant qu’il ferait pression pour une nouvelle constitution. « Sans une nouvelle constitution, il sera difficile de changer quoi que ce soit. Sans elle, nous n’aurons pas de commission électorale libre et indépendante », a-t-il ajouté, il a dit que la constitution actuelle accordait beaucoup de pouvoir à l’exécutif, ajoutant qu’il était nécessaire de faire pression pour des réformes, ajoutant : « Nous sommes fatigués de toutes ces taxes élevées, de cette inflation élevée pour l’alimentation… Trouvons une solution politique, trouvons une nouvelle constitution », la présidente Samia Solo Hassan a levé l’interdiction des rassemblements politiques, plus de six ans après que son prédécesseur John Magufuli a imposé la mesure, qui a provoqué de fréquents affrontements entre les dirigeants de l’opposition et la police, l’opposition s’est félicitée de cette décision.
Lisu, ancien législateur et féroce critique du gouvernement, a d’abord quitté le pays pour se faire soigner à l’étranger après avoir été blessé lors d’une attaque par des hommes armés non identifiés dans la capitale administrative Dodoma en 2017, Lesu, qui avait été arrêté huit fois dans l’année précédant l’attaque armée à laquelle il avait survécu, est rentré chez lui en 2020 pour défier Magufuli lors d’une élection.
Mais peu après l’élection, il s’est enfui vers la résidence de l’ambassadeur d’Allemagne après avoir reçu des menaces de mort, puis a de nouveau quitté le pays.
