Les pays européens viennent de publier un rapport de renseignement qui se penche sur la situation politique en Algérie. Selon ce rapport, Abdelmadjid Tebboune n’a pas la carrure pour gouverner le pays. Les généraux algériens ne le respectent pas, car il est faible et manque de conviction. Il est loin d’arriver à la cheville d’Abdelaziz Bouteflika, qui avait su imposer sa marque malgré les manigances des militaires. Bouteflika avait également un don pour communiquer avec les Français et les responsables européens, ce qui manque cruellement à Tebboune.
Le rapport indique que les responsables français se désespèrent de Tebboune, car ils ne le considèrent plus comme un interlocuteur crédible. Les intérêts stratégiques de la France en Algérie sont menacés, et le dialogue est devenu difficile, car Tebboune ne décide de rien. Les généraux sont ceux qui ont le dernier mot, ce qui est agaçant pour les responsables français et européens. Le rapport conclut donc que le départ de Tebboune est imminent et qu’il pourrait être remplacé par une personnalité militaire.
Le rapport de renseignement souligne également qu’il y a des conflits entre différentes factions de l’armée algérienne. Les cellules dormantes liées au général Gaid Saleh ont été éliminées par l’aile militaire actuellement au pouvoir. Certains partisans de Gaid Saleh ont réussi à fuir à l’étranger et ont publié un livre exposant l’histoire terroriste des généraux en Algérie.
Le rapport met en lumière la nature des régimes militaires et leur destin. Les généraux ne sont pas doués pour la réflexion et ne connaissent que le langage des ordres. Ils ne tolèrent pas le dialogue et la négociation, et préfèrent imposer leur volonté par la force. C’est la raison pour laquelle les généraux refusent de mettre en place des institutions véritablement démocratiques en Algérie. Ce n’est que par la violence et la liquidation que les généraux peuvent maintenir leur emprise sur le pays.
