Politique

Le Burkina Faso alloue 200 milliards de francs pour soutenir l’armement de son armée

Le Burkina Faso alloue 200 milliards de francs pour soutenir l'armement de son armée

Le gouvernement du Burkina Faso a annoncé l’allocation de plus de 200 milliards de francs ouest-africains (415 millions de dollars) pour renforcer l’armement de l’armée pour faire face aux groupes armés, le ministre de l’Economie et du Développement, Abubakar Nakanabo, a indiqué dans une interview au journal Seduwaya, affilié au gouvernement, que ce montant sera affecté à l’armement de l’armée de l’air.

L’armée du Burkina Faso se plaint d’un armement insuffisant et fait face à une escalade des activités des groupes armés depuis 6 ans, des observateurs avaient mis en garde contre un manque d’équipement et de formation parmi le personnel de l’armée, et avec son accession au pouvoir par un coup d’État militaire en septembre 2022, le lieutenant Ibrahim Traoré s’est engagé à armer l’armée et à la doter d’équipements, en novembre dernier, Traoré a annoncé un fonds pour soutenir les « Volontaires pour la patrie », une milice civile qui apporte un soutien à l’armée dans ses opérations, et a déclaré que le fonds vise à collecter 100 milliards de francs ouest-africains, d’autre part, des médias burkinabé ont rapporté que la Côte d’Ivoire avait fourni une aide militaire à l’armée au début du mois de janvier dernier, représentée par 50 véhicules tout-terrain, 100 kalachnikovs et 100 000 munitions, d’une valeur estimée à 2 milliards et 300 millions de francs, en soutien aux efforts des autorités dans la lutte contre le terrorisme.

Et en février dernier, l’état-major des armées au Burkina Faso a annoncé dans un communiqué la fin des opérations de la force militaire française « Sabre » sur le Burkina Faso, plusieurs semaines après que le gouvernement de transition a annulé les accords de défense entre Paris et Ouagadougou, en raison de la relations tendues entre eux. En janvier dernier, le gouvernement du Burkina Faso a donné un mois aux forces françaises pour quitter le pays. Un porte-parole du gouvernement burkinabé a expliqué que cette décision ne signifiait pas la rupture des « relations diplomatiques » entre les deux pays.

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