Politique

Les Comores refusent d’accepter les migrants de Mayotte alors que la querelle avec Paris s’intensifie

Les Comores refusent d'accepter les migrants de Mayotte alors que la querelle avec Paris s'intensifie

L’archipel des Comores dans l’océan Indien a insisté sur le fait qu’il n’accepterait pas les migrants expulsés de l’île française voisine de Mayotte, cela survient alors que les autorités de Mayotte se sont engagées à lancer l’opération Wuambushu dans laquelle tous les migrants sans papiers officiels seront renvoyés vers l’île comorienne d’Anjouan, à 70 km, certains, qui se sont réunis pour les prières du vendredi, espéraient organiser une manifestation.

Un habitant, Mohamed Moindji, a déclaré : « Je suis très indigné de la réaction de nos autorités, suite à un référendum sur l’indépendance, la Grande Comore, Moheli et les îles d’Anjouan se sont déclarées être un pays séparé, l’Union des Comores, mais Mayotte a voté pour rester un territoire français d’outre-mer et est devenu plus tard un département français; un statut rejeté par les Comores, qui continuent de revendiquer l’île, on pense qu’environ la moitié des quelque 350 000 habitants de Mayotte sont étrangers, pour la plupart comoriens, des responsables de la capitale Moroni avaient auparavant exhorté Paris à abandonner l’opération, le porte-parole du gouvernement, Houmed Msaidie, a déclaré : « Cette opération est clairement en contradiction avec l’esprit et la lettre de la Convention qui unit nos deux gouvernements depuis juillet 2019.

« En conséquence, les Comores n’entendent pas accueillir les personnes expulsées dans le cadre de l’opération envisagée par le gouvernement français à Mayotte, « L’esprit et la lettre de la Convention sont à fixer, à fixer de part et d’autre. Ainsi en va-t-il de la réponse aux questions qui se posent à propos des territoires que nous gouvernons ensemble », des militants aux Comores ont déclaré que l’opération Wuambushu, qui a été approuvée par le président français Emmanuel Macron, était un « massacre imminent », d’intenses négociations entre Moroni et Paris ont eu lieu ces dernières semaines, évoquant la possibilité d’un accord de dernière minute.

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