Politique

Le chef du Mouvement du 23 mars refuse de désarmer ses forces et appelle les autorités de la RDC à faire la paix

Le chef du Mouvement du 23 mars refuse de désarmer ses forces et appelle les autorités de la RDC à faire la paix

Le leader du mouvement M23 en RDC, Sultani Makenja, a rejeté l’idée de désarmer ses combattants, insistant sur le fait que si le gouvernement veut la paix, « il y aura la paix » et « la guerre s’ils veulent la guerre », « Le désarmement ne nous concerne en aucune façon », a déclaré Makenga, qui fait l’objet de sanctions des Nations Unies pour des crimes de guerre présumés, dans une rare apparition vidéo.

Cependant, dans le message relayé par le porte-parole du mouvement, il a indiqué que le groupe avait répondu à la demande des chefs d’Etat de « cesser le feu et de se retirer ».

Il a ajouté qu’ils attendaient que le gouvernement accepte de négocier avec eux, mais en avril, le président de la RDC, Félix Tshisekedi, a déclaré que c’était « impossible », et en mai, dans le cadre du processus de paix dans l’est de la RDC, les dirigeants est-africains ont déclaré que le M23 et d’autres groupes rebelles devraient être désarmés et cantonnés dans des camps militaires spéciaux, après un an d’affrontements entre l’armée congolaise et le M23, un calme relatif règne au Nord-Kivu depuis mars, après que les dirigeants de la région ont appelé à un cessez-le-feu. Les Nations Unies affirment que plus de 500 000 personnes ont fui leurs foyers à la suite des combats, les autorités de la RDC et un récent rapport d’experts de l’ONU ont accusé le Rwanda voisin d’envoyer ses soldats combattre aux côtés du M23. Le gouvernement rwandais a toujours nié cela et a déclaré que le rapport « publie des distorsions et des fabrications dangereuses ».

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Dans le même ordre d’idées, l’Union européenne a fermement condamné la présence militaire rwandaise dans l’est de la République démocratique du Congo, en soutien aux rebelles tutsi du 23 mars soupçonnés d’avoir commis des attaques sanglantes contre des civils.

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