Politique

Al-Sissi et Abiy Ahmed conviennent d’entamer des négociations « urgentes » sur le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne

Al-Sissi et Abiy Ahmed conviennent d'entamer des négociations "urgentes" sur le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne

Le président égyptien Abdel Fattah El-Sissi s’est mis d’accord jeudi avec le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed pour entamer des négociations « urgentes » concernant le barrage de la Renaissance et les règles de son fonctionnement, cela est venu dans une « déclaration conjointe » publiée par le porte-parole présidentiel égyptien, Ahmed Fahmy, sur sa page Facebook officielle, Fahmy a déclaré : « Le président Sissi et Abiy Ahmed ont tenu une réunion pour reprendre les discussions entre eux », en marge du sommet des pays voisins du Soudan, que le Caire a accueilli aujourd’hui.

« Les deux dirigeants ont discuté des moyens de sortir de l’impasse actuelle dans les négociations sur le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne », a déclaré le porte-parole de la présidence égyptienne, il a souligné qu’ils « sont convenus d’entamer des négociations urgentes pour finaliser l’accord entre l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan pour remplir le barrage de la Renaissance et les règles de son fonctionnement, et de faire tous les efforts nécessaires pour le terminer dans les quatre mois », le communiqué indiquait que « l’Éthiopie a clairement indiqué au cours de la période de négociations son engagement lors du remplissage du barrage au cours de l’année hydrologique 2023-2024, à ne pas causer de dommages importants à l’Égypte et au Soudan, afin de répondre aux besoins en eau des deux pays, jusqu’à 13h30 (GMT), il n’y a eu aucun commentaire officiel de l’Ethiopie concernant ce que la présidence égyptienne avait publié sur l’accord.

Le Caire et Khartoum s’en tiennent à la conclusion d’un accord contraignant d’abord avec l’Éthiopie concernant le remplissage et l’exploitation du barrage, afin d’assurer la continuité de leurs parts d’eau, tandis qu’Addis-Abeba s’y oppose, justifiant que le barrage, qu’elle a commencé à construire depuis 2011, « ne viser à faire du mal à qui que ce soit », le communiqué de la présidence égyptienne a souligné que Sissi et Abiy Ahmed « ont réaffirmé leur volonté mutuelle de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays, politiquement, économiquement et culturellement ».

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