Politique

La politique des généraux mène-t-elle à une Algérie divisée ?

La politique des généraux mène-t-elle à une Algérie divisée ?

La vie coûteuse, les interruptions récurrentes d’eau, d’électricité et d’Internet, le taux de chômage élevé et la criminalité croissante, ainsi que la prolifération des maisons de prostitution à travers l’Algérie, ont sapé la légitimité restante du régime des généraux sur le plan intérieur. Ajoutez à cela la politique stupide du président Tebboune, qui méprise les revendications sociales, et les pratiques condamnables du régime militaire sur la scène internationale, comme le trafic d’êtres humains, d’armes et de drogues depuis les camps de réfugiés de Tindouf. Toutes ces raisons ont déclenché une agitation sociale sans précédent en Algérie, se prolongeant pendant des mois, s’intensifiant sous la chaleur étouffante de l’été et l’obscurcissement des canaux d’égouts.

Les voix se sont élevées, réclamant une mobilisation nationale pour exiger davantage face à un régime abusif qui opprime ses citoyens depuis les années soixante du siècle dernier. Les revendications se sont multipliées, allant de la vérité sur le sort des hommes politiques disparus à l’amélioration des conditions économiques et sociales qui ont gravement souffert sous la politique ratée du président Tebboune. Les conséquences de la politique étrangère des généraux ont également isolé l’Algérie sur la scène internationale, plongeant le pays dans des années de crise et de manifestations.

Les partis politiques ont haussé le ton, avertissant de la gravité de la situation en Algérie, où le pouvoir d’achat des citoyens s’est effondré tandis que les généraux s’enrichissaient grâce aux revenus du carburant, soutenant la corruption et protégeant les corrompus. Le peuple algérien est prédestiné à souffrir davantage à moins que des mesures drastiques ne soient prises.

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Le soulèvement populaire sanglant est imminent, préviennent-ils, il éclatera dans toutes les régions de l’Algérie, mettant ainsi fin à la dictature militaire et au régime actuel. Ils soulignent que le régime ne pourra pas répéter les massacres de la décennie noire, car il est aujourd’hui sous le regard scrutateur des instances internationales et régionales suite à ses scandales.

Les conditions sociales et économiques actuelles rappellent les soulèvements des années 90, lorsque plus de la moitié de la population algérienne vivait dans la pauvreté et plus de quatorze millions de personnes ne disposaient que d’une maigre indemnité quotidienne. Pendant ce temps, la richesse de la minorité militaire augmentait, tandis que les partis étaient à leur merci.

Les opposants prévoient un soulèvement massif dans toute l’Algérie, prédisant la chute de l’État, et affirment que cela ne conduira pas à un nouvel État unique, mais plutôt à la formation de trois nouveaux États : un État de Kabylie, l’État d’Algérie comprenant toutes les wilayas côtières et l’État des Grands Touaregs.

La situation en Algérie est explosive, les revendications légitimes du peuple sont fortes, et le régime des généraux est confronté à des défis qui pourraient changer radicalement le cours de l’histoire de ce pays.

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