Le Nouveau Parti Patriotique au pouvoir au Ghana a choisi le vice-président Mahamudu Bumia comme candidat aux élections présidentielles prévues en décembre 2024, en concurrence avec l’ancien président John Mahama, il a obtenu 61 % des voix lors de la deuxième étape des primaires, une victoire largement attendue après sa première place lors de la première étape en août, tandis que le plus proche rival de Bumia, Kennedy Ohene Agyapong, a obtenu 37,4 % des voix.
Dans son discours de remerciement, Bawumia a promis de reconstruire l’économie frappée par la crise s’il était élu président : « Je veux diriger une nation qui améliore et libère le talent de notre jeunesse, et qui offre de bons emplois avec de bons salaires et une croissance durable avec une discipline macroéconomique. » il a dit, l’économiste de 60 ans et ancien banquier central a été commandant en second et dirigé la politique économique tout au long de la présidence de Nana Addo Akufo-Addo, qui devrait se retirer en janvier 2025, après avoir accompli deux mandats, la sélection de Bawumia intervient également à un moment où le PNP milite en faveur d’une plus grande diversité. Il est le premier musulman à diriger un grand parti au Ghana depuis 1992 et également la première personne extérieure au groupe ethnique dominant de langue Akan à diriger le NPP.
Puisque Mahama est également originaire du nord, c’est la première fois que les deux principaux partis présentent des nordistes comme candidats à la présidentielle. Le bastion politique du NPP est considéré comme le sud du Ghana, tandis que le nord constitue l’une des bases politiques les plus solides du NDC, bien que les partis au pouvoir au Ghana soient souvent considérés comme les favoris pour remporter les élections présidentielles, aucun parti n’a jamais remporté plus de deux mandats consécutifs. Les électeurs pourraient également remettre en question le bilan de Bumia, alors que ce pays d’Afrique de l’Ouest peine à sortir de sa pire crise économique depuis une génération.
