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Un coup d’État militaire au Gabon…Mettant fin au régime en place, dissolvant les institutions et fermant les frontières

Un coup d'État militaire au Gabon...Mettant fin au régime en place, dissolvant les institutions et fermant les frontières

Des officiers supérieurs de l’armée gabonaise ont annoncé leur prise du pouvoir lors de leur apparition à la télévision d’État, aux premières heures de mercredi matin, où ils ont annoncé l’annulation des élections, la dissolution des institutions et la fermeture des frontières jusqu’à nouvel ordre, tout en étant automatique des tirs d’armes ont été entendus à Libreville, la capitale, des officiers de l’armée ont déclaré que les récentes élections générales manquaient de crédibilité, soulignant qu’elles représentaient l’ensemble des forces de sécurité et de défense du pays. Les militaires, qui ont confirmé qu’ils s’exprimaient au nom du « Comité pour la phase de transition et la restauration des institutions », ont déclaré que « en raison d’une gouvernance irresponsable qui se traduit par une détérioration continue de la cohésion sociale, qui peut pousser le pays dans le chaos (…) nous avons décidé de défendre la paix en mettant fin au régime actuel».

Ali Bongo, qui dirige le Gabon depuis 14 ans, a été réélu président du pays pour un troisième mandat, avec 64,27% des voix, selon ce qu’a annoncé plus tôt dans la journée l’organisme national en charge des élections, lors des élections à un tour, Bongo a surclassé son principal concurrent, Albert Ondo Oussa, qui a obtenu 30,77%, tandis que 12 autres candidats ont obtenu les voix restantes, comme l’a expliqué à la télévision nationale Stéphane Bonda, directeur du Centre électoral gabonais. Le taux de participation était de 56,65%, la tension monte au Gabon sur fond de craintes de troubles suite aux élections présidentielle, parlementaires et législatives tenues samedi. Grâce à ces élections, Bongo a cherché à prolonger la domination du pouvoir de sa famille pendant 56 ans, tandis que l’opposition poussait au changement dans ce pays d’Afrique centrale riche en pétrole mais pauvre.

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Des inquiétudes ont été exprimées quant à la transparence du processus électoral au Gabon, compte tenu de l’absence d’observateurs internationaux, de la coupure du service Internet et de l’imposition d’un couvre-feu nocturne dans tout le pays après les élections.

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