Politique

En Algérie, tout citoyen qui se plaint de la pauvreté et de la faim est un agent et un traître

En Algérie, tout citoyen qui se plaint de la pauvreté et de la faim est un agent et un traître

En Algérie, les généraux au pouvoir ne supportent pas de voir le peuple algérien se plaindre de la faim, de la pauvreté et de les reprocher le gaspillage des fonds publics, et ils ne veulent pas non plus que les Algériens aient accès à l’information de la presse, car cela leur permettrait de prendre conscience de la réalité de leur situation présente et prévoir leur avenir, c’est pourquoi les généraux dictatoriaux se rendent compte que leur emprise sur le pouvoir ne continuera que si le peuple Algérien reste dans la faim et est absent de sa réalité, alors les généraux ont recours à l’induction en erreur des Algériens et à les rendre ignorants avec un énorme machine de propagande qui les rend plus homogènes et plus sensibles à l’esclavage.

Et récemment, en Algérie, une vaste campagne d’arrestations a eu lieu parmi les opposants libres et ils ont été jetés en prison pour incitation au sabotage et semer la discorde dans le pays, oui, au pays des généraux, chaque citoyen libre désormais dit une parole de vérité contre les corrupteurs du pays et alerte ceux qui s’inquiètent de la situation catastrophique et du fait que l’Algérie est au bord de l’effondrement, et que la pauvreté, la faim et les prix élevés sont autant de facteurs qui n’augurent rien de bon, il est inscrit sur la liste de haute trahison, et son sang et son honneur sont permis d’être touché, et aux yeux des généraux, tout simple citoyen algérien se plaignait de l’état misérable du pays, de la faiblesse de la situation et de l’abondance de la pauvreté et la faim, comme s’il ne croyait pas aux dieux, et pour faire taire les bouches et faire taire les langues, le régime est établi et fabrique de fausses accusations contre le citoyen opprimé, et en le soumettant aux châtiments les plus sévères, qui peuvent parfois aller jusqu’à la peine de mort.

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Cependant, s’il y du Hirak dans le pays, les généraux n’ont qu’à arrêter les principaux symboles du Hirak et à les torturer dans des centres de détention, et ce qui reste du peuple libre est confié à une poignée de soldats avec toutes sortes de passages à tabac, coups de pied, et dispersion de leurs groupes, et pour compléter le châtiment des généraux, ils entreprennent  l’augmentation des prix de tous les produits de base pour la subsistance du simple citoyen, en coupant de temps en temps l’eau potable et l’électricité pendant une longue période et répandre de la drogue à bas prix, jusqu’à ce que le cerveau du citoyen algérien soit chargé et étourdi, et qu’il se concentre uniquement sur ce qu’il mange et boit, et sur ce qui lui fait oublier ses soucis, et laisse les dieux de l’Algérie piller les richesses de l’Algérie.

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