Les médias locaux ont rapporté que les armées du Burkina Faso et du Niger avaient tué un nombre indéterminé de militants lors d’opérations conjointes, l’attaque survient une semaine après que le parlement du Burkina Faso a approuvé le déploiement de forces au Niger pour combattre les militants le long de la frontière commune entre les deux pays.
La chaîne de télévision publique burkinabé RTB a déclaré que les raids avaient été lancés après que les troupes ont repéré une « colonne de terroristes » quittant le Niger pour le Burkina Faso. La chaîne ajoute que les forces conjointes ont « neutralisé ces assaillants par paires sur 100 motos et détruit l’essentiel de leur logistique » dans la région de Kanchari, à l’est du Burkina Faso, plus tôt ce mois-ci, le Burkina Faso, le Niger et le Mali ont conclu un pacte de défense, appelé Alliance Sahel, dans le but de se soutenir mutuellement contre toute rébellion armée ou agression extérieure, dans le même ordre d’idées, l’armée burkinabè a annoncé lundi avoir tué 20 militants dans les régions du nord et du centre-nord du pays, lors d’opérations de sécurisation des deux régions. Selon un communiqué de l’armée, ces opérations, menées conjointement dimanche par des unités mobiles d’intervention, des forces aériennes et des groupes de « volontaires de la défense intérieure », ont également permis la capture de certains éléments armés et la destruction de leurs bastions.
Depuis 2015, le Burkina Faso subit des attaques armées menées par des groupes liés à l’Etat islamique et à Al-Qaïda, actifs dans les zones proches des frontières avec le Mali et le Niger. Les violences dans le pays sur une période d’environ 8 ans ont fait plus de 16 000 morts civils et militaires, dont plus de 5 000 personnes depuis le début de l’année 2023, selon l’organisation non gouvernementale « ACLID ».
