La coalition politique au pouvoir (Parti de l’Union sacrée) a officiellement désigné le président de la République démocratique du Congo Félix Antoine Tshisekedi comme candidat aux élections présidentielles prévues le 20 décembre, la conférence de la coalition de l’Union Sainte, qui comprend des personnalités politiques de premier plan telles que le ministre de la Défense Jean-Pierre Bemba et le ministre de l’Economie Vital Kamerhe, a choisi Tshisekedi à l’unanimité.
« Félix Tshisekedi a été désigné candidat à la présidence de la république au nom de l’union sacrée de la nation », a déclaré André Mbatha, porte-parole du parti de Tshisekedi, sous les acclamations d’une foule rassemblée dans un pavillon du Palais du Peuple à Kinshasa, Tshisekedi, le fils du bien-aimé leader de l’opposition congolaise Etienne Tshisekedi, a promis d’éradiquer la corruption et la tyrannie, rejetant les accusations des groupes de défense des droits humains et des critiques selon lesquelles il n’a pas tenu ses promesses, Tshisekedi cherche à remporter un deuxième mandat dans ce vaste pays, premier fournisseur mondial de cobalt et troisième producteur de cuivre, après avoir remporté un premier mandat contesté lors d’un vote en 2018.
Son règne a été en proie à des difficultés économiques, à la pandémie de Covid-19, à une épidémie d’Ebola et à une insécurité persistante, en particulier dans l’est du pays, où le groupe rebelle M23 s’est emparé de pans de territoire, entraînant une rupture des relations avec le Rwanda voisin, l’un de ses principaux rivaux, l’opposant Martin Fayulu, battu par Tshisekedi en 2018, a confirmé qu’il se présenterait aux élections après avoir menacé de les boycotter pour protester contre des fraudes présumées liées à l’inscription des électeurs.
