Politique

Les motivations du mouvement militaire de l’armée malienne dans le nord du pays…Et les possibles répercussions

Les motivations du mouvement militaire de l’armée malienne dans le nord du pays…Et les possibles répercussions

Le 3 octobre 2023, les responsables de la sécurité malienne ont annoncé la décision prise par les dirigeants du Conseil national de sécurité du pays, stipulant qu’un grand nombre d’unités de l’armée – environ 119 véhicules militaires – se rendraient dans la région stratégique de Kidal, au nord du pays. , dans le cadre d’un plan de « redistribution des forces sur place », en réponse à l’intensification des opérations militaires menées par la Coordination des mouvements séparatistes de l’Azawad contre des cibles vitales de l’armée malienne, notamment la « Base militaire de Bamba », en plus de plusieurs d’autres attaques menées par ces mouvements – ainsi que d’autres groupes extrémistes et terroristes – contre d’importantes bases militaires maliennes à « Leri », « Diorah » et « Pourim ».

Il convient de noter que le Front de coordination des mouvements de l’Azawad dans le nord du pays « est une alliance qui recherche l’autonomie ou l’indépendance de l’État du Mali et est composée de Touaregs, qui y représentent la majorité de la population ». Sous la coordination des mouvements de l’Azawad se trouvent plusieurs mouvements séparatistes qui considèrent le nord du Mali comme la patrie des Arabes et des Touaregs, tels que le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) et le Mouvement islamique suprême. Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCU), le Mouvement pour la Libération de l’Azawad avait annoncé l’indépendance de la région de la République du Mali le 6 avril 2012. Cette déclaration avait provoqué le déclenchement d’une guerre avec le gouvernement central malien avant l’intervention de la France. Les médiations internationales ont réussi à convaincre les deux parties à signer l’accord de paix en 2015 et à mettre en service une force internationale connue sous le nom de « MINUSMA » ; Assurer la mise en œuvre de l’accord. Cette situation s’est poursuivie pendant plusieurs années, en ce qui concerne la répartition des zones d’influence entre le Nord et le Sud, avec l’activité des organisations extrémistes qui s’est développée au fil du temps.

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