Politique

L’Égypte accepte un nouveau cycle de négociations sur le « Barrage de la Renaissance » à Addis-Abeba

L’Égypte accepte un nouveau cycle de négociations sur le « Barrage de la Renaissance » à Addis-Abeba

L’Égypte a annoncé un « accord » pour tenir un nouveau cycle de négociations concernant le « barrage de la Renaissance » dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, cette annonce est intervenue dans un communiqué du ministère égyptien de l’Irrigation, qui a accueilli un cycle de négociations de deux jours, le ministère a déclaré : « Un nouveau cycle de négociations sur le barrage de la Renaissance s’est terminé mardi soir au Caire».

Le ministère poursuit : « Il a été convenu d’organiser le prochain cycle à Addis-Abeba (aucune date n’a été précisée), dans le but d’achever le processus de négociation entamé au cours des deux derniers mois et de parvenir sans délai à un accord sur les règles de remplissage. et exploiter le barrage éthiopien sur la base du consensus des trois pays, lors d’une réunion au Caire le 13 juillet, le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi et le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed ont convenu d’entamer des négociations « urgentes » sur les règles de remplissage et d’exploitation du barrage, qui se termineront dans un délai de quatre mois, le Caire a accueilli le premier cycle de ces négociations le 27 août, puis le deuxième cycle s’est tenu à Addis-Abeba en septembre dernier et enfin le cycle qui s’est terminé en Egypte mardi, ces cycles interviennent après un gel des négociations qui a duré plus de deux ans, notamment depuis avril 2021, suite à l’échec d’une initiative de l’Union africaine visant à rapprocher les points de vue des trois pays.

Les deux pays en aval du Nil, l’Égypte et le Soudan, se sont engagés à parvenir d’abord à un accord contraignant avec l’Éthiopie concernant le remplissage et l’exploitation du barrage, notamment en période de sécheresse. Assurer l’écoulement continu de leur part de l’eau du Nil, Addis-Abeba affirme que le barrage est nécessaire à des fins de développement, notamment pour la production d’électricité, et souligne qu’il ne vise à nuire à aucune autre partie, le 10 septembre, Abiy Ahmed a annoncé le succès d’une quatrième phase de remplissage d’eau du réservoir du barrage, ce que Le Caire considère comme « une nouvelle violation de la part d’Addis-Abeba et un fardeau pour les négociations ».

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