Politique

Les organisations de la société civile en Zambie s’inquiètent de la diminution de la liberté d’expression

Les organisations de la société civile en Zambie s'inquiètent de la diminution de la liberté d'expression

Treize organisations de la société civile en Zambie ont exprimé leur inquiétude face à ce qu’elles ont décrit comme « le rétrécissement de l’espace réservé à la liberté d’expression et de réunion dans le pays ».

Dans une déclaration commune, les organisations ont déclaré qu’il existait « une intolérance croissante à l’égard de la dissidence ». Le communiqué cite un certain nombre de violations, notamment la détention forcée du fervent opposant Sean Tembo, dont les policiers ont pris d’assaut son domicile.

Le communiqué indique que bien que le président Hakainde Hichilema ait exprimé à plusieurs reprises son engagement en faveur de la protection des droits de l’homme et de l’État de droit, ils ont été surpris par certaines des actions de ses personnes nommées, les 13 organisations déclarent : « Nous avons récemment observé des tendances inquiétantes avec l’incapacité des pouvoirs publics à protéger les droits à la liberté d’expression et à la liberté de réunion, qui sont les pierres angulaires de notre démocratie», le communiqué ajoute qu’en juin de cette année, le journal public Zambia Daily Mail a licencié un photojournaliste parce qu’il avait photographié des gens faisant la queue pour de la farine de maïs, utilisée pour préparer l’aliment de base du pays, le nshima, le communiqué lance également un avertissement à une station de radio privée après avoir accueilli le Dr Sishwa Sishwa, un universitaire zambien critique.

Le communiqué ajoute : « Ces événements témoignent d’une intolérance croissante envers l’opposition et pourraient potentiellement plonger le pays dans l’abîme de la démagogie et de la répression politique de la part du gouvernement. » Le gouvernement n’a pas répondu mais a précédemment déclaré que le président respectait les droits de l’homme et n’interfère pas avec les opérations de police, parmi les organisations qui ont signé la déclaration figuraient Transparency International Zambia, ActionAid et l’Institut Panos pour l’Afrique australe.

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