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Coups d’État militaires en Afrique…Comment s’attaquer à leurs causes profondes ?

Coups d’État militaires en Afrique…Comment s’attaquer à leurs causes profondes ?

Les sanctions prises contre les coups d’État sont insuffisantes, et l’Union africaine et les pays africains doivent s’attaquer à leurs causes profondes, notamment la fraude électorale, de janvier 2020 à août 2023, neuf coups d’État ont réussi sur 14 tentatives de coup d’État. Les plus récents de ces événements sont les coups d’État militaires au Niger (en juillet) et au Gabon (en août), 20 % des pays africains ont été victimes de coups d’État depuis 2013, et la plupart des coups d’État récents ont eu lieu en Afrique de l’Ouest, notamment dans les pays francophones. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est alarmée et a rapidement organisé deux sommets sur la question en février 2022 et juillet 2023, comme cela s’est produit au Mali ; Les États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest ont imposé des sanctions au Niger et ont menacé d’intervenir militairement pour chasser les putschistes si le président déchu Mohamed Bazoum n’était pas rétabli au pouvoir. Comme au Mali, entre autres pays, l’expérience montre que les sanctions à elles seules ne suffisent pas à décourager les renversements de pouvoir ; Il est donc nécessaire de s’attaquer aux causes profondes, les coups d’État en Afrique ne sont pas des événements isolés ; En raison des multiples causes, elles peuvent provenir de facteurs externes et internes ; Parmi eux, le néocolonialisme est l’un des facteurs externes ; Certains pays hors du continent, notamment pendant la guerre froide, ont pris des mesures en coulisses pour évincer les dirigeants qu’ils considéraient comme une menace pour leurs intérêts. La forte dépendance de nombreux pays africains à l’égard de l’aide étrangère, qu’elle soit militaire ou économique, facilite les manœuvres des puissances étrangères qui utilisent divers moyens, y compris les coups d’État, pour se débarrasser des dirigeants qui s’opposent aux objectifs de ces puissances.

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Des facteurs internes tels que la mauvaise gestion, la corruption généralisée, le népotisme et le clanisme sont quelques-unes des raisons avancées récemment par les putschistes pour justifier le renversement des gouvernements civils élus et de leurs acolytes. On peut également citer d’autres facteurs comme le monopole des revenus et des richesses par les élites et les groupes ethniques, les changements de constitutions et l’insécurité (au Sahel).

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