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L’armée malgache met en garde contre une déstabilisation après que des officiers ont été accusés de complot

L'armée malgache met en garde contre une déstabilisation après que des officiers ont été accusés de complot

L’armée malgache a mis en garde contre toute tentative de déstabilisation du pays après que le procureur général de la nation insulaire a annoncé que deux officiers avaient été accusés d’incitation à la rébellion à l’approche des élections présidentielles prévues le 16 novembre, s’adressant aux journalistes dans la capitale Antananarivo, le général William Michel Andreamasimanana n’a pas mentionné les arrestations mais a déclaré que l’armée s’était engagée à respecter le résultat des élections. « Toute forme de déstabilisation, directe ou indirecte, que ce soit de l’intérieur ou de l’extérieur, qui entraverait le développement de Madagascar entrepris par le prochain dirigeant, ne sera acceptée », a-t-il déclaré.

Deux officiers de l’armée ont été emprisonnés et resteront en détention jusqu’à une audience le 16 janvier, a déclaré le procureur Narendra Rakotonyana dans un communiqué mardi soir. Les noms des officiers ni leurs grades n’ont pas été mentionnés, la Commission électorale a annoncé la victoire de l’actuel président Andry Rajoelina et la Cour constitutionnelle devrait ratifier les résultats vendredi, dix des douze candidats de l’opposition ont boycotté les élections après des semaines de violentes manifestations de rue. Ravalomanana était l’un des candidats qui ont boycotté les élections de ce mois-ci, tout comme un autre ancien président, Hery Rajaonarimampianina. Ils ont déclaré que Rajoelina n’était pas éligible parce qu’il avait obtenu la nationalité française en 2014 et ont exigé que de nouvelles personnes soient nommées à la tête de la Commission électorale.

Rajoelina a défendu l’intégrité du vote et a déclaré que la constitution n’oblige pas le président à détenir exclusivement la citoyenneté malgache, Rajoelina a pris le pouvoir pour la première fois dans ce pays de 30 millions d’habitants, après avoir renversé le président de l’époque, Marc Ravalomanana, lors d’un coup d’État en 2009. Il a démissionné en 2014 après près de cinq ans à la tête de l’autorité de transition, puis a remporté les élections en 2018. 2021 Les autorités arrêtent des dizaines de personnes, qu’elles accusent d’avoir projeté de tuer Rajoelina et de renverser le gouvernement.

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