Politique

Algérie : Les généraux donnent le choix aux Algériens entre s’entre-tuer ou mourir de faim

Algérie : Les généraux donnent le choix aux Algériens entre s'entre-tuer ou mourir de faim

Depuis les années 90 jusqu’à nos jours, je m’efforce d’analyser la situation en Algérie et de déchiffrer la mentalité des militaires qui exercent leur influence sur les médias, l’économie, le pays et sa population. Ces dirigeants, nous précipitent inexorablement vers une impasse. Si une guerre civile imminente ne nous anéantit pas, nous risquons de succomber à la faim, la soif, et aux maladies qui se propagent au sein de la république. Ou encore, nous pourrions être engloutis par les incessants mensonges véhiculés par les médias à la solde du régime, des mensonges et des mythes qu’ils n’hésitent pas à propager auprès du grand public. Ils gonflent les succès illusoires, prétendant que nous avons atteint l’autosuffisance en biens de consommation, que nos produits inondent les marchés africains, européens et asiatiques. En réalité, nous avons perdu le goût des bananes et des pommes, et le veau et l’agneau ne sont que des apparitions télévisuelles. Quant à l’eau, la plupart d’entre nous ne peuvent s’y baigner que lorsque la pluie se manifeste, exposant ainsi leur santé au froid et aux maladies.

Les autorités prétendent également exporter des médicaments et des produits médicaux dans le monde entier. Cependant, la réalité est que même un simple acte dentaire peut se transformer en torture, puisque l’anesthésie fait défaut dans nos établissements de santé. Les médicaments biologiques ne sont accessibles que si vous avez un proche à Marseille prêt à vous les expédier. Dans ce contexte, la mort peut guetter ceux qui ne peuvent compter sur la bienveillance du président Tebboune.

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Dans un discours fallacieux relayé par les médias aux ordres des généraux, il a été annoncé que le président du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui, a rencontré le vice-président la Commission saoudienne des droits de l’homme, Hisham Bin Abdulrahman Al-Sheikh, et sa délégation. La réunion aurait été l’occasion pour la délégation saoudienne de saluer le conseil comme un organe consultatif et d’apprécier l’expérience prétendument novatrice de l’Algérie en matière d’implication des jeunes dans la direction du pays.

Pourtant, ironiquement, le Royaume d’Arabie saoudite, qui possède une Autorité du Bonheur pour Tous, n’offre rien de comparable à la jeunesse algérienne. Ici, même un simple citoyen misérable peut traiter un jeune saoudien en visite comme un prince du palais, lui offrant ce qu’il a à disposition, souvent limité à de la drogue et de l’alcool. Pendant ce temps, en Algérie, la jeunesse est maltraitée dans les centres de détention et les prisons, voire jetée aux requins dans la mer, simplement pour avoir tenté de quitter ce pays gouverné par des dirigeants indifférents à ses besoins. La vie des jeunes en Algérie semble n’avoir aucune valeur, pas plus que le prix d’une balle tirée par un tireur d’élite.

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