Politique

Après avoir reporté le retrait de la force « Atmes », quelles sont les caractéristiques de la situation sécuritaire en Somalie ?

Après avoir reporté le retrait de la force « Atmes », quelles sont les caractéristiques de la situation sécuritaire en Somalie ?

Les demandes somaliennes se multiplient depuis trois mois pour reporter le retrait des 3 000 soldats des forces « ATMIS » de l’Union africaine – dont le retrait était prévu en septembre dernier – jusqu’à ce que les rangs des forces somaliennes soient réorganisés et qualifiés pour faire face à toute menace, après que le pays on a assisté à un certain nombre de tensions sécuritaires, suite à la première phase : depuis le retrait de la force « Atmis » en juin dernier ; Le Mouvement de la jeunesse moudjahidine a lancé une série d’attaques ciblant des responsables gouvernementaux et des institutions vitales, ce qui a incité le Conseil de sécurité à publier une résolution à la mi-novembre exigeant que les forces restent pendant trois mois. En réponse à la demande somalienne. Ce qui soulève des questions sur la situation sécuritaire actuelle en Somalie et sur ce qu’elle deviendra à l’avenir, après le retrait complet d’Atmis.
Le 15 novembre 2023, le Conseil de sécurité a rendu une décision reportant le retrait des forces de l’Union africaine pour une période de 90 jours, sur la base des demandes du gouvernement central somalien, le report du retrait des forces est dû à un certain nombre de raisons, parmi lesquelles :
Le gouvernement somalien craint la création d’un vide sécuritaire en cas de retrait de la mission de l’Union africaine. Ce qui conduit à la perte de son contrôle sur les zones qu’il a pu reconquérir, ce qui signifie la possibilité d’un retour de l’influence d’Al-Shabaab, sans parler des crises politiques qui pourraient affliger le pays au sort inconnu, avec le l’intensification du conflit entre les différents clans et leur division sur le soutien au gouvernement central, ainsi que les crises économiques. La situation à laquelle le pays est confronté pourrait conduire à un état de colère populaire contre le régime en place, ce qui serait grandement renforcée par une diminution du niveau de sécurité publique.

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