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Le commandant des Forces de soutien rapide se rend en Ouganda et en Éthiopie pour discuter des moyens de mettre fin à la guerre au Soudan

Le commandant des Forces de soutien rapide se rend en Ouganda et en Éthiopie pour discuter des moyens de mettre fin à la guerre au Soudan

Le commandant des Forces de soutien rapide soudanaises, le lieutenant-général Mohamed Hamdan Dagalo, a déclaré qu’il avait rencontré le président ougandais Yoweri Museveni, lors de sa première apparition confirmée hors du Soudan depuis le déclenchement de la guerre entre les Forces de soutien rapide et l’armée soudanaise en avril, Dagalo, dont on ne sait pas où il se trouvait pendant la guerre, a déclaré sur Channel X que la réunion avait discuté des développements au Soudan, ainsi que de sa vision des négociations pour mettre fin à la guerre. Il a souligné son adhésion aux résultats du sommet de l’IGAD tenu à Djibouti et à la mise en œuvre des engagements visant à mettre fin à la guerre, à alléger les souffrances des Soudanais et à restaurer la sécurité et la stabilité du pays. De son côté, Museveni a confirmé la rencontre dans un post sur X, affirmant qu’il souhaitait la bienvenue à Dagalo dans son pays natal, Rwaketura.

Dans le même ordre d’idées, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a annoncé dans un bref communiqué que Dagalo était arrivé aujourd’hui jeudi dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba. Le communiqué indique que le vice-Premier ministre éthiopien et ministre des Affaires étrangères, Demeke Mekonnen, a reçu Dagalo à l’aéroport international de Bole à son arrivée et lui a souhaité la bienvenue. Le ministère a publié des photos de l’accueil d’Hemedti à l’aéroport, où il portait un uniforme civil, depuis la mi-avril, l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide mènent un conflit qui a détruit la capitale, Khartoum, et déclenché des vagues de massacres ethniques au Darfour, malgré plusieurs négociations diplomatiques pour mettre fin aux combats.

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Les Forces de soutien rapide prennent de l’ampleur depuis qu’elles ont pris le contrôle de la ville de Wad Madani, dans le centre du pays, au début du mois. Ses soldats ont été accusés d’avoir pillé et tué des civils, notamment dans les villages environnants, des accusations qu’il nie.

Le ministère soudanais des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué que Dagalo, l’actuel chef de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), n’a pas pu se rendre à Djibouti pour une première réunion prévue avec le commandant de l’armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan.

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