Politique

L’Union africaine appelle à réduire les tensions et à entamer des négociations entre l’Éthiopie et la Somalie

L'Union africaine appelle à réduire les tensions et à entamer des négociations entre l'Éthiopie et la Somalie

L’Union africaine s’est jointe aux États-Unis pour appeler au calme dans la Corne de l’Afrique suite à l’escalade des tensions sur fond d’accord controversé entre l’Éthiopie et la région séparatiste du Somaliland, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a publié une déclaration dans laquelle il a appelé au « calme et au respect mutuel pour réduire l’escalade des tensions » entre l’Éthiopie et la Somalie, et a appelé les deux pays à s’engager dans un processus de négociation. « sans délai » pour résoudre leurs différends.

Faki a exhorté les deux parties à « s’abstenir de tout comportement qui pourrait involontairement conduire à la détérioration des bonnes relations entre les deux pays voisins d’Afrique de l’Est ». Il a souligné « la nécessité de respecter l’intégrité territoriale, la souveraineté et la pleine souveraineté de tous les États membres de l’Union africaine », selon le communiqué, mercredi, les États-Unis ont rejeté la reconnaissance internationale de la région séparatiste et ont appelé à des pourparlers pour résoudre la crise. Le porte-parole du Département d’État, Matthew Miller, a déclaré aux journalistes : « Les États-Unis reconnaissent la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République fédérale de Somalie», la Somalie s’est engagée à défendre son intégrité territoriale à la suite de l’accord signé lundi, qu’elle considère comme une « agression » et une « attaque flagrante » contre sa souveraineté par l’Éthiopie voisine. Le protocole d’accord donne à l’Éthiopie, le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique, un accès à la mer Rouge via le Somaliland.

Dans un geste unilatéral, le Somaliland (Somaliland), un ancien protectorat britannique comptant 4,5 millions d’habitants, a déclaré son indépendance de la Somalie en 1991, mais n’a pas été reconnu par la communauté internationale et a dû faire face à une opposition farouche de la part de Mogadiscio, l’accord signé par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed avec le leader du Somaliland Musa Bihi Abdi accorde à l’Éthiopie, pays enclavé, pour 50 ans un débouché de 20 kilomètres sur la mer Rouge qui comprend notamment le port de Berbera et une base militaire.

  La troïka appelle le Soudan du Sud à ouvrir la voie à des élections justes
Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top