Des « dizaines » de militaires et de civils ont été tués dans des attaques lancées par des militants la semaine dernière au Burkina Faso, notamment dans le nord, selon ce qu’ont rapporté dimanche des sources sécuritaires et locales à l’Agence France-Presse, au moins quatre attaques ont visé des rassemblements militaires depuis dimanche dernier, faisant « des dizaines de morts », selon des sources, une source locale a déclaré à l’Agence France-Presse : « Un groupe important de terroristes lourdement armés a attaqué samedi la caserne de Nouna (nord-ouest). » Il y a eu un certain nombre de victimes parmi les militaires et les civils.
Une source sécuritaire contactée par l’Agence France-Presse a confirmé que « l’attaque de la caserne a été repoussée », la source a ajouté qu' »une autre attaque a visé au même moment un autre détachement dans le nord », soulignant que « cette attaque a également été contrôlée », des sources locales et sécuritaires ont rapporté dimanche que deux autres attaques ont visé deux casernes militaires le 24 décembre. Une des sources sécuritaires a déclaré à l’Agence France-Presse : « Une attaque importante a visé le détachement du Soleil. De nombreuses victimes ont été enregistrées du côté ami, mais le courage et la riposte des éléments ont permis de repousser les assaillants, ajoutant que « les extrémistes ont été traqués lors de leur retrait et frappés par des moyens aériens », le groupe « Soutien à l’islam et aux musulmans », une alliance djihadiste liée à Al-Qaïda, a revendiqué l’attaque en début de semaine, confirmant qu’« environ 60 soldats » ont été tués.
En novembre dernier, les autorités militaires au pouvoir ont lancé une campagne visant à recruter 50 000 volontaires pour lutter contre les « groupes terroristes », et la campagne a réussi à « recruter 90 000 citoyens ». En février dernier, l’état-major de l’armée a annoncé la fin des opérations de la force militaire française (Sabre) sur le territoire burkinabé, et le gouvernement de transition a également annulé les accords de défense entre Paris et Ouagadougou.
