Politique

La Cour pénale demande que ses enquêteurs puissent entrer au Soudan dès que possible

La Cour pénale demande que ses enquêteurs puissent entrer au Soudan dès que possible

Le procureur de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, a exhorté le Conseil de sécurité de l’ONU à « persuader le Soudan » de la nécessité de permettre aux enquêteurs de la cour d’accéder au pays afin de mener à bien les tâches liées à l’enquête sur l’affaire du Darfour « sans plus tarder ».

Hier, jeudi, le Procureur a fait un exposé au Conseil de sécurité sur la situation au Darfour, grâce aux technologies de communication à distance, soulignant l’importance du facteur temps, alors que l’équipe de la Cour cherche à respecter les différents délais fixés par les juges de la Cour concernant le cas d’Ali Kushayb qui est actuellement détenu par la Cour.

Bensouda a réaffirmé que les mandats d’arrêt émis par la Cour pénale contre l’ancien président Omar al-Bashir, Ahmed Haroun, Abdel-Rahim Muhammad Hussein et Abdullah Panda sont toujours valables.

Elle a souligné l’importance de veiller à ce que toutes les personnes soupçonnées d’avoir commis des crimes par la Cour pénale internationale soient traduites en justice selon des procédures équitables, objectives et indépendantes, que ce soit devant la Cour pénale ou devant les tribunaux soudanais, guidées par les exigences du Statut de Rome établissant la cour.

«Ce conseil peut jouer un rôle essentiel en accélérant ce processus et en assurant la coopération pleine, rapide et tangible du Soudan avec la Cour pénale internationale, conformément à ses obligations internationales. Les victimes d’atrocités criminelles au Darfour méritent de réels progrès dans la poursuite ultime de la justice.

Bensouda a déclaré qu’elle avait espéré que son équipe se rendrait au Soudan en novembre pour une mission d’évaluation opérationnelle afin d’ouvrir la voie à des activités d’enquête complètes peu après. Malheureusement, cette mission a été reportée à la demande des autorités soudanaises.

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Il a déclaré qu’aucune nouvelle date n’avait été fixée et que la possibilité de mener des enquêtes avant la séance de confirmation des charges de M. Ali Abdel-Rahman Kosheib se rétrécissait rapidement.

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