Politique

Une crise menace au Sénégal après la répression des manifestations protestant contre le report de l’élection présidentielle

Une crise menace au Sénégal après la répression des manifestations protestant contre le report de l'élection présidentielle

Les signes d’une crise croissante apparaissent aujourd’hui, samedi 10 février, au Sénégal, après la répression des manifestations au cours desquelles un jeune homme a été tué au milieu des troubles qui durent depuis plusieurs jours pour protester contre le report de l’élection présidentielle, des manifestations ont eu lieu vendredi à Dakar contre le report de l’élection présidentielle et contre le président Macky Sall, ainsi que dans plusieurs villes, notamment à Saint-Louis, au nord du Sénégal, où l’étudiant universitaire en géographie, Alpha Euro Tounkara, a été tué.

Le président du club de géographie de l’Université Gaston Bergé, où Tounkara était étudiant, a écrit : « C’était non seulement un élève brillant, mais aussi un compagnon aimé et respecté. Tous ceux qui l’ont connu regretteront sa présence amicale et son enthousiasme », un employé de l’hôpital local a confirmé son décès à l’AFP. Les autorités n’ont pas encore publié de chiffres sur les troubles, à Dakar, la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser des centaines de manifestants qui tentaient de se rassembler aux abords de la place de la Nation, lors d’une journée qui constituait un test de l’équilibre des pouvoirs entre les autorités, la société civile et l’opposition, cette mobilisation sur l’ensemble du territoire sénégalais est le premier mouvement de protestation d’ampleur depuis le report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février, décision qui a déclenché une grave crise politique et plongé le pays dans une période de troubles.

Dans la capitale, les autorités ont coupé l’autoroute et les axes importants, et fermé tous les accès à la Place de la Nation.

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Les manifestants ont répondu en lançant des pierres, en érigeant des barricades avec des planches de bois et des pierres et en brûlant des pneus, un journaliste du journal Ankit a été touché à la mâchoire et le siège de la chaîne de télévision privée Walv TV a été visé par des bombes lacrymogènes après que les autorités lui ont récemment retiré sa licence.

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