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Le Rwanda marque le 30e anniversaire du génocide, Kagame accuse la communauté internationale d’inaction

Le Rwanda marque le 30e anniversaire du génocide, Kagame accuse la communauté internationale d'inaction

Une cérémonie pour commémorer le 30e anniversaire du génocide de 1994 commis par des extrémistes hutus contre la minorité tutsie pendant plus de cent jours a débuté au Rwanda, pour cette raison, les drapeaux sont baissés pendant une semaine de deuil dont le pays est témoin, pendant cette période, la musique ne sera pas autorisée à être diffusée dans les lieux publics ou à la radio, tandis que les événements sportifs et les films seront interdits à la télévision, sauf s’ils sont liés à la cérémonie de commémoration.

Plus de 800 mille hommes, femmes et enfants ont alors été tués, pour la plupart des Hutu Tutsis modérés dans les massacres au cours desquels des membres de la même famille et des amis se sont retournés les uns contre les autres dans l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire de la fin du XXe siècle, dans un discours, il a déclaré que la communauté internationale “nous a tous laissés tomber” dans la période du génocide des Tutsis, “que ce soit par mépris ou par lâcheté”, « Personne, pas même l’Union africaine, ne peut justifier son inaction au moment du génocide », a déclaré le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, lors de la cérémonie. Ayons le courage de l’admettre et de prendre nos responsabilités”, trois décennies plus tard, le petit pays s’est reconstruit sous la présidence de Paul Kagame, mais l’héritage choquant du génocide résonne toujours dans toute la région.

Avant l’anniversaire, le président français Emmanuel Macron, qui a reconnu en 2021 les « responsabilités » de la France dans le génocide, a fait un pas supplémentaire en affirmant que la France “aurait pu arrêter le génocide qui s’est produit en 1994… avec ses alliés occidentaux et africains », mais  » n’en avait pas la volonté”.

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L’événement se déroule en présence de dirigeants et de responsables étrangers, notamment Bill Clinton, qui était président des États-Unis pendant les massacres, le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Sigourney et le ministre d’État aux Affaires maritimes Hervé perville, né au Rwanda, à cette occasion, la cérémonie à partir de dimanche marque la semaine de deuil national car tout s’arrêtera au Rwanda et les drapeaux seront baissés.

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