Politique

Le CICR condamne l’attaque contre son bureau de Bouar et appelle au respect des travailleurs humanitaires

Le CICR condamne l'attaque contre son bureau de Bouar et appelle au respect des travailleurs humanitaires

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a été contraint de réduire drastiquement ses activités humanitaires à Bouar, dans la préfecture de Nana-Mambéré, après la perquisition de son bureau. Certains membres du personnel du CICR seront transférés vers d’autres sites en République centrafricaine jusqu’à ce que la sécurité dans la ville puisse être rétablie.

Dans la nuit du 27 décembre, des individus armés sont entrés par effraction dans les locaux du CICR à Bouar. Ils ont blessé trois gardes avant de piller les bâtiments et de retirer tous les équipements et fournitures, y compris les produits vétérinaires destinés à soutenir les éleveurs.

À peu près au même moment, un individu armé est entré sur le terrain de l’hôpital soutenu par le CICR à Kaga-Bandoro et a dépouillé le personnel de sécurité de ses biens personnels sous la menace d’une arme.

Ces incidents se déroulent dans le contexte d’une détérioration de la situation sécuritaire qui s’est soudainement aggravée ces dernières semaines à la suite d’affrontements entre groupes armés et forces de l’Etat. Les tensions liées aux élections ont poussé le CICR à envoyer ses équipes ces derniers jours – avec le personnel de la Croix-Rouge centrafricaine – pour venir en aide aux blessés et les transporter vers les établissements de santé. Le CICR prévoit également d’envoyer une équipe chirurgicale d’urgence à l’hôpital de Kaga-Bandoro pour y soutenir l’équipe.

Alors que de nouvelles violences ont éclaté dans la ville de Bambari le 22 décembre, les équipes du CICR ont évacué 15 blessés vers l’hôpital local et emmené trois morts à la morgue. À Bangui, le CICR a fourni des médicaments et du matériel à plusieurs hôpitaux de la ville, qui ont été submergés par l’afflux de blessés. Le CICR rend également visite aux personnes qui ont été arrêtées à la suite des violences. Aucune de ces activités humanitaires ne peut avoir lieu si les travailleurs humanitaires ne sont pas protégés et peuvent travailler en toute sécurité.

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