Politique

Qui est derrière les scènes théâtrales de lutte contre la corruption dans les tribunaux algériens ?

Qui est derrière les scènes théâtrales de lutte contre la corruption dans les tribunaux algériens ?

Actuellement, plusieurs tribunaux algériens ont sanctionné des amis proches de l’ancien président Bouteflika. Mardi, le tribunal de première instance de Tipasa a condamné l’ancien wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, à 4 ans de prison ferme une amende d’un million de dinars ainsi que l’interdiction de postuler à un poste de responsabilité au sein de l’État ou à un poste politique pendant 3 ans après l’expiration de sa peine.

Zoukh a été poursuivi dans des affaires de corruption, dont l’octroi d’indus avantages et abus de fonction en en faveur de l’homme d’affaires, Ali Haddad.

Le procureur de la République, près le tribunal de Sidi M’hamed a requis12 ans de prison ferme avec une amende d’un million de dinars, Ahmed Ouyahia, et 10 ans de prison ferme assortie de la même amende contre les anciens ministres des Travaux publics, Amar Ghoul et Abdeghani Zaâlane.

Les anciens membres du gouvernement, impliqués dans l’affaire de l’investisseur Mohamed Benfassih, et contre lequel le procureur a requis une peine de 8 ans de prison assortie d’une amende d’un million de dinars, sont poursuivis pour corruption, abus d’influence et dilapidation de deniers publics dans le secteur touristique à Skikda.

Plusieurs anciens walis et directeurs locaux de la même wilaya, également accusés dans cette affaire, sont poursuivis pour octroi d’indus privilèges au profit de l’investisseur M. Benfassih.

Cependant, ce qui est étrange dans les tribunaux algériens, au contraire de tous les tribunaux du monde, aujourd’hui, un responsable est condamné à une peine d’emprisonnement, et directement, après l’assassinat du général qui a donné l’ordre d’arrêter ce responsable, ce dernier est acquitté, comme cela s’est produit avec le général Toufik et l’assassiné Gaid Salah.

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En effet, en Algérie, il n’y a pas de tribunaux, mais il y a des généraux qui prononcent des jugements selon leur propre humeur.

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