Hier, vendredi, un responsable local a déclaré que les forces de la République démocratique du Congo (RDC) ont retrouvé les corps de 17 personnes tuées par des outils tranchants dans la région orientale de Beni, qui est témoin d’attaques répétées de milices islamistes armées.
Donut Kibwana, le gouverneur du district de Beni, a imputé l’attaque aux Forces démocratiques alliées, un groupe islamiste armé ougandais qui a émergé ces dernières années comme la milice la plus meurtrière dans les régions frontalières orientales du Congo.
« Les soldats de l’armée congolaise étaient en patrouille hier matin lorsqu’ils ont trouvé 17 corps. La manière dont le meurtre a été effectué nous permet de dire que les ADF sont responsables », a déclaré Kibuana dans un communiqué à Reuters.
Selon les chiffres des Nations Unies, les Forces démocratiques alliées sont responsables de la mort de plus de 1000 personnes en 2019 et 2020.
Et les régions de l’est du Congo limitrophes de l’Ouganda, du Rwanda et du Burundi ont été soumises à des attaques de milices, dont beaucoup consistaient en les restes de groupes qui ont combattu dans les guerres civiles au Congo entre la fin du siècle dernier et le début de ce siècle.
Dans le passé, « l’Etat islamique » a revendiqué la responsabilité d’attaques soupçonnées d’être orchestrées par les « Forces démocratiques alliées », bien que des experts des Nations Unies aient déclaré cette semaine qu’ils ne pouvaient confirmer aucun lien direct entre les deux groupes.
