Dans notre pays, une question se pose : que se passe-t-il au sein de la bande du palais d’El Mouradia ? Des défections en masse parmi les rangs des militaires et la fuite de plusieurs généraux vers l’Europe, où se trouvent leurs comptes bancaires faramineux, sous leurs nationalités française, espagnole, voire russe. Chaque membre de la bande des généraux cache un plan B, se préparant à fuir vers l’Europe avec sa deuxième nationalité européenne, ses fonds et ses propriétés dispersées entre l’Europe et les pays d’Amérique latine. Tout le monde en Algérie sait que le régime des généraux est fragile, instable, reposant sur des assassinats, des coups d’État et des éliminations physiques ou politiques. Ainsi, les membres de cette bande ignorent quand leur tour viendra d’être liquidés ou assassinés, comme cela est arrivé à de nombreux généraux par le passé. Celui qui creuse une fosse aujourd’hui y tombera demain.
Des informations fiables indiquent qu’après le grave différend entre la France et la bande du palais d’El Mouradia, marqué par le rappel des ambassadeurs et l’expulsion de diplomates entre les deux pays, des rumeurs affirment que l’ambassadeur d’Algérie en France, ainsi que plusieurs employés du consulat, ont refusé leur rapatriement en Algérie. Ils auraient décidé de rester en France et de demander l’asile politique, dans une démarche de défection contre le régime dictatorial des généraux. Oui, l’ambassadeur algérien a refusé de rentrer au pays, préférant s’installer avec sa famille en France et bénéficier du droit d’asile politique, plutôt que de retourner dans notre pays, considéré comme le tiers-monde, un pays de files d’attente interminables, un foyer de prostitution, de sida et de maladies sexuellement transmissibles, où règnent la pauvreté, la faim, la saleté, le manque d’eau et de confort.
L’un des membres de la bande a donc décidé de fuir avec sa famille pour échapper à l’enfer de l’Algérie et à l’oppression des tyrans, alors que l’horizon s’annonce révolutionnaire en Algérie, surtout avec la hausse des prix, l’augmentation du chômage, du célibat forcé et l’interminable succession de files d’attente dans un pays censé nager sur des mers de pétrole et de gaz.
