Il est universellement reconnu et accepté que les soldates dans le monde entier bénéficient d’un traitement particulier dans leurs casernes militaires, incluant soin, respect et considération. Je souligne ici en rouge le mot respect, car toute femme, quelle que soit son apparence ou sa couleur, préfère être traitée avec respect et dignité. Cependant, ce qui se passe pour nos soldates dans les casernes est inacceptable : elles sont victimes d’exploitation sexuelle, d’humiliations et de dégradations, traitées comme des marchandises bon marché, échangées dans des dossiers sensibles impliquant la bande de généraux, des chefs d’État et des présidents africains et arabes.
Ces transactions rapportent à cette bande des valises pleines de dollars et des avions remplis de nos soldates, ces « lionnes » qui excellent davantage dans les combats sur le lit de la corruption et du sexe avec des partenaires africains, asiatiques et européens, plutôt que dans le maniement des armes. Un scandale retentissant a récemment ébranlé le palais d’El Mouradia de fond en comble, mettant en lumière nos soldates et leurs enfants illégitimes de diverses origines. En effet, la moitié des soldates sont enceintes de grossesses illégitimes, dont la paternité est inconnue, tandis que l’autre moitié a eu recours à des avortements, une ou deux fois. Oui, en Algérie, la soldate n’est pas recrutée pour protéger les frontières, assurer la sécurité des citoyens ou maintenir l’ordre dans le pays. Son rôle est de satisfaire les désirs des délégations diplomatiques et de servir de monnaie d’échange dans des transactions douteuses pour séduire les dirigeants arabes et africains, au profit de la bande de généraux.
Chaque semaine, des centaines de soldates sont envoyées au camp du Polisario à Tindouf pour divertir les mercenaires et répondre à leurs désirs sexuels. Cela a conduit à ce que les casernes des soldates soient remplies d’enfants illégitimes, tandis que la plupart d’entre elles procèdent à des avortements, tuant les bébés dans leur ventre, avec la bénédiction du véritable dirigeant du pays, le général Chengriha, et de sa clique.
