Alors que le peuple algérien meurt dans les files d’attente pour obtenir de l’eau, de la farine, du lait et de l’huile, un rapport de l’institution internationale « GIS » a confirmé que notre pays sinistré augmente ses dépenses militaires, estimées à 25 milliards de dollars pour 2025, et qu’il est le pays qui organise le plus de parades et de manœuvres militaires au monde afin de détourner l’attention du peuple misérable de la frustration économique et des crises de chômage, qui dépassent les dizaines de pour cent.
Le rapport indique que cette course, présentée comme une compétition avec les pays voisins, pourrait en réalité viser à renforcer le contrôle du gouvernement à l’intérieur du pays et à rappeler aux citoyens mécontents sa puissance et la férocité avec laquelle la bande militaire défend ses biens usurpés au détriment du peuple lésé. Le rapport précise que notre pays s’appuie sur des partenariats avec la Russie, principal fournisseur d’armes depuis l’ère soviétique, et la Chine, qui cherche à étendre son influence, avec la possibilité d’acquérir des chasseurs Sukhoï-57.
Il souligne que les motivations de l’armement de la bande militaire sont liées à l’héritage des protestations du Hirak (2019-2020), qui ont ébranlé le régime des vieillards. L’armée utilise ces démonstrations pour renforcer sa légitimité en tant que garante de la stabilité, tout en affrontant les restes des groupes armés et en maintenant le narratif de la rivalité avec les pays voisins comme justification interne, bien que le peuple se concentre sur des besoins fondamentaux tels que l’emploi, l’eau, l’électricité, la nourriture, la qualité de l’éducation et de la santé.
Le rapport évoque un scénario : la poursuite de l’armement et des démonstrations de force par la bande des généraux, sans conflit réel ni risques d’un affrontement involontaire avec les pays voisins, pourrait nécessiter une intervention internationale pour le contenir. Il met en garde contre le fait que cette approche creuse le fossé avec le peuple lésé, car les dépenses militaires ne répondent pas aux besoins urgents, mais exacerbent les tensions internes plus qu’externes et accentuent l’écart entre le peuple et le pouvoir militaire.
