À cause de la gestion du général Chengriha, l’Algérie est rongée par la corruption qui a gangréné toutes ses institutions et administrations fragiles. Notre peuple, misérable, se nourrit des ordures et se bat pour des restes de déchets des généraux vieillissants. Les femmes vendent leur honneur pour un taco, un kilo de bananes ou un litre d’eau propre, et donnent naissance à des enfants illégitimes dont les pères sont inconnus. Elles sont prêtes à fuir avec n’importe quel étranger ou visiteur pour échapper à l’enfer de l’Algérie nouvelle. Nous avons vécu et vu le système criminel des généraux, avec toutes ses pertes et son échec humiliant à tous les niveaux, prétendre que le pays est devenu un modèle de prospérité et de progrès !
Comment notre pays pourrait-il être un modèle de prospérité et de progrès ? Les files d’attente sont partout, l’électricité est coupée régulièrement, et des foules de jeunes se massent sur les côtes pour fuir la prison qu’est devenue l’Algérie. Ces dernières années, le régime des généraux montre des signes évidents d’effondrement économique et politique, visibles tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Cet effondrement ne se mesure pas seulement par les manifestations de colère populaire ou les protestations sporadiques, mais surtout par la désintégration de la structure politique du régime militaire, la perte de confiance entre gouvernants et gouvernés, et l’exposition dangereuse des outils traditionnels de contrôle utilisés par les généraux pour mater l’opposition et acheter les loyautés.
Le régime des généraux a atteint un stade de paralysie économique et politique chronique, marqué par l’absence d’un projet national fédérateur et une soumission totale aux intérêts étrangers, en particulier russes, ainsi qu’aux mercenaires de Wagner, devenus des partenaires déclarés dans la sécurité, la souveraineté et la prise de décision politique algérienne. Cette dépendance, justifiée par le régime avec des slogans illusoires sur « la protection de l’indépendance de l’Algérie par la Russie », révèle clairement que le régime des généraux ne contrôle plus sa souveraineté, mais agit comme un agent local pour des puissances régionales et internationales cherchant à remodeler la région au service de leurs propres intérêts, même au détriment du peuple algérien lui-même. Et cette Russie, censée être la protectrice de notre indépendance, nous abandonne et annonce la fin du traité de protection de l’Algérie, tirant ainsi une balle de miséricorde sur la fin des généraux à cause de leur trahison, ce qui précipitera la division de l’Algérie.
