En raison du fait que de nombreux citoyens n’ont pas obtenu de logement et ont révélé la fausseté des promesses du général Chengriha et de son chien le président Tebboune, en plus de la hausse des prix et de la détérioration des conditions de vie pour des millions d’Algériens, le hashtag « #Manich_Radhi » (Je ne suis pas satisfait) est revenu sur le devant de la scène dans le pays. Pendant ce temps, la presse des égouts est sortie pour braire et aboyer sur le niveau élevé auquel notre pays est parvenu en matière de qualité des droits de l’homme et de disponibilité de conditions de vie décentes en Algérie.
Pourtant, il y a peu de temps, le hashtag « Je veux déféquer et me laver » parcourait les quatre coins de la république à travers toutes les Wilayas après la crise de coupure d’eau chez les citoyens. Avant cela, le hashtag « Donnez-nous des pilules contraceptives ou fermez les frontières » avait circulé, suite à l’afflux de touristes du Golfe, de ressortissants chinois, africains et libyens qui ont semé la corruption sur notre terre, parmi d’autres hashtags qui ont envahi le pays. Avec le début de la saison d’automne, notre pays sinistré a connu une vaste campagne d’arrestations menée par les autorités militaires contre les citoyens qui ont relancé la campagne « #Manich_Radhi » qui a envahi les plateformes de réseaux sociaux dans les premiers jours de la saison d’automne.
L’organisation Chaâa pour les droits de l’homme a confirmé que ces arrestations injustes sont survenues en raison de l’expression du peuple malheureux de son refus des conditions politiques et sociales actuelles dans le pays, ce qui a suscité une vague de condamnation locale et internationale. Ces arrestations constituent une violation flagrante de la Constitution nationale qui stipule la protection de la liberté d’expression et de manifestation pacifique en Algérie. Au lieu de respecter ces droits, les autorités militaires ont choisi de recourir à une politique de répression et d’intimidation, dans un pas qui met en lumière le contraste criant entre les textes légaux et l’application pratique dans le pays.