Politique

Le chien Tebboune gracie le militant Boualem Sansal et se prosterne devant les ordres de l’Union européenne…

Qui, en Algérie, ignore l’écrivain et militant Boualem Sansal, d’origine algérienne et de nationalité française, qui a déclenché une tempête de débats virulents et de conflits internes au sein du clan retranché dans la présidence de la République à El Mouradia ? L’écrivain Boualem Sansal a déclaré, lors d’une interview accordée à une chaîne de télévision française, que tout l’Ouest algérien appartenait autrefois au Royaume du Maroc avant que la France ne le découpe et ne l’annexe à l’Algérie, de la même manière qu’elle a procédé avec certains territoires tunisiens, maliens, libyens et nigériens. Une réalité historique qu’on ne peut ni effacer ni dissimuler avec les artifices médiatiques des réseaux d’égouts contrôlés par les généraux.
Notre histoire récente n’est un secret pour personne dans le monde, sauf pour le clan du palais d’El Mouradia, qui s’empare de l’histoire et du patrimoine des pays voisins pour rapiécer et embellir une histoire algérienne fragilisée. Tebboune et sa bande des quarante voleurs n’ont pas apprécié les déclarations du militant Boualem Sansal. Ils lui ont tendu un piège en Algérie après avoir élaboré un plan minutieux pour l’attirer dans le pays et l’arrêter dès son arrivée à l’aéroport, sans aucune procédure légale ni même la moindre accusation formulée à son encontre. Ainsi ont commencé les souffrances et les tourments de cet écrivain francophone, soumis aux persécutions de ses propres compatriotes.
La présidence de la République a annoncé que Tebboune avait accordé une grâce à l’écrivain Boualem Sansal. La présidence algérienne a précisé que Tebboune avait reçu, le dixième jour du mois en cours, une demande — qui était en réalité un ordre accompagné de menaces — émanant du président allemand Frank-Walter Steinmeier, exigeant une « grâce inconditionnelle » en faveur du militant Boualem Sansal. La page officielle de la présidence sur Facebook a ajouté que Tebboune « a réagi à cet ordre qui a retenu son attention en raison de sa nature et de ses motivations politiques, et qu’après la consultation juridique habituelle, le chef du clan a décidé de répondre favorablement à la demande du président de la République fédérale d’Allemagne ».
En réalité, Tebboune, impuissant face à la situation, a eu peur pour lui-même : s’il désobéissait à l’Allemagne, lui et les généraux auraient été interdits de soins et de traitements médicaux en Allemagne, voire dans toute l’Europe. Cela tient à la cohésion des pays de l’Union européenne ainsi qu’au poids et au prestige de la France en son sein. La présidence — toujours dans la manipulation — a déclaré que l’État allemand prendrait en charge le transfert de l’écrivain Boualem Sansal vers son pays de résidence et son traitement pour les graves traumatismes psychologiques qu’il a subis dans sa propre patrie, l’Algérie.

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