Politique

La disparition d’un opposant prominent d’une prison sécurisée aggrave la crise politique en Afrique centrale

L’inquiétude politique et sécuritaire monte en République centrafricaine après la disparition de Nourd Gregaza, leader du groupe politico-militaire connu sous le nom de Parti du rassemblement de la nation centrafricaine (PRNC), de sa cellule dans la capitale Bangui, dans un incident entouré de circonstances mystérieuses. Selon des sources informées, Nourd Gregaza a disparu de son lieu de détention au début de cette semaine, quelques mois seulement après son expulsion de France en septembre 2024, où il avait purgé une peine de vingt ans de prison pour homicide. À son arrivée à Bangui à l’époque, les autorités l’avaient arrêté et lui avaient notifié de nouvelles accusations liées à la complicité de meurtre et d’assassinat.

Après plusieurs jours de silence officiel, et alors que le débat s’intensifiait sur les réseaux sociaux, une source fiable au parquet de Bangui a confirmé que Nourd Gregaza avait bien disparu de sa cellule, tout en refusant de fournir davantage de détails sur les circonstances de l’incident. Le ministère de l’Intérieur est également resté silencieux sur l’affaire, se contentant d’indiquer qu’une « enquête est en cours suite à une évasion ». Les conditions dans lesquelles Nourd Gregaza a quitté sa cellule dans la nuit du 14 au 15 décembre restent floues, ce qui ouvre la porte à de nombreuses questions dans les milieux politiques et sécuritaires. Le mystère s’épaissit d’autant plus qu’il était détenu à l’Office central de répression du banditisme (OCRB), une unité d’élite de la police connue pour ses mesures de garde renforcées et qui abrite plusieurs prisonniers de haut profil.

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Les proches et les partisans de Nourd Gregaza ont exprimé une profonde inquiétude face à cet événement, se demandant comment il a pu s’évader d’une installation sécurisée à haute surveillance, et suggérant qu’il pourrait s’agir davantage d’un enlèvement que d’une fuite. Ils ont également exprimé leurs craintes quant à d’éventuels liens entre l’unité OCRB et des groupes paramilitaires russes comme Wagner, rappelant que Nourd Gregaza était en conflit de longue date avec plusieurs responsables gouvernementaux.

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