Politique

L’Éthiopie salue la médiation pour résoudre le différend frontalier. Khartoum accuse Addis-Abeba de violer son territoire

L'Éthiopie salue la médiation pour résoudre le différend frontalier. Khartoum accuse Addis-Abeba de violer son territoire

Aujourd’hui, dimanche, le ministère soudanais des Affaires étrangères a déclaré que ce qu’il a décrit comme l’agression menée par l’Éthiopie en faisant entrer ses forces sur les terres soudanaises est une violation directe de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Soudan. Hier, le ministère éthiopien des Affaires étrangères a accusé les forces soudanaises d’avoir franchi la frontière et de pillage des biens éthiopiens, mais il a montré sa volonté d’accepter la médiation pour résoudre le différend frontalier avec le Soudan.
La déclaration a ajouté que le Soudan a demandé à la partie éthiopienne de veiller à ce que la redéfinition des frontières convenues soit achevée.
Une source militaire soudanaise bien informée a déclaré que les rapports des services de renseignement indiquaient que l’armée éthiopienne avait pris position du côté éthiopien depuis la nuit dernière, dans les régions de Hamra, Barkhit et Al-Ruwyan, et que ces foules étaient équipées de armes lourdes, selon la source.
La semaine dernière, des affrontements ont opposé l’armée soudanaise et des hommes armés éthiopiens à plusieurs postes frontaliers, faisant deux morts dans les rangs de l’armée soudanaise.
Des affrontements ont éclaté à la fin de l’année dernière entre les forces éthiopiennes et soudanaises dans la région de Fashaqa, habitée par des agriculteurs éthiopiens, située du côté soudanais de la frontière délimitée au début du XXe siècle.
Le Soudan a déclaré le mois dernier qu’un avion éthiopien avait traversé son espace aérien, ce qu’Addis-Abeba a nié.
Samedi, l’Éthiopie a accusé les forces soudanaises de franchir la frontière et de piller les biens de citoyens éthiopiens, et le porte-parole du ministère éthiopien des Affaires étrangères a déclaré – hier, samedi – que son pays était prêt à accepter la médiation afin de régler le conflit frontalier avec le Soudan, dès que son armée évacue la zone qu’elle occupait par la force.
Alors que les autorités soudanaises disent qu’elles ne veulent pas de guerre avec l’Éthiopie, et que l’armée soudanaise est intervenue à la fin de l’année dernière dans le but de «contrôler l’ensemble de son territoire».

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1 Commentaire

1 Commentaire

  1. Ben lomari

    12 août 2021 at 1h08

    QUAND ON VOIT LA TÊTE DE SCHENGRIHA ON COMPREND . C’EST BRUITS SONT DIFFUSÉS PARTOUT MAIS PERSONNE NE VEUT PRENDRE KE RISQUE DE L’ETALER . CERTAINS DU GOUVERNEMENT PARLENT DANS LEURS ECRIS DE PPEDOPHILIE D’HOMOSEXUELS ETC .RIEN NE M’ETONNE DE CES GENS QUI SE GAVENT DE VIN POUR TEBBOUN ET PASTIS POUR CHENGRIHA .

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