Politique

Comment l’Égypte et le Soudan sont-ils affectés par le remplissage du barrage de la Renaissance sans coordination?

Comment l'Égypte et le Soudan sont-ils affectés par le remplissage du barrage de la Renaissance sans coordination?

La crise du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne stagne encore, malgré le large élan dont elle a bénéficié au cours des dernières années et les cycles continus de négociations qui n’ont pas mis les trois parties en sécurité, au milieu des craintes croissantes de toute mesure unilatérale qui nuirait à l’aval des pays d’Égypte et du Soudan.

À un moment où l’Éthiopie adhère au deuxième remplissage sans coordination avec l’Égypte et le Soudan, malgré sa promesse de ne pas nuire aux deux pays, et avec les déclarations du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, dans lesquelles il a confirmé que le deuxième remplissage aura lieu calendrier de juillet prochain, des inquiétudes généralisées sont soulevées quant à l’ampleur des dommages qui s’ensuivent. Sur les deux pays en aval, le deuxième remplissage a empêché la coordination, que ce soit en raison de l’ampleur du déficit des quantités d’eau en Égypte et au Soudan, et de son impact sur stations d’eau potable et barrages en particulier au Soudan.

Le Soudan est considéré comme le plus touché, plus que l’Égypte, par les répercussions du deuxième remplissage, ce qui a été clairement démontré au cours de l’année écoulée.

Cela arrive à un moment où l’ambiguïté domine toujours le cours des négociations entre les trois pays, après que le Soudan a proposé une intervention quadripartite internationale dans les négociations et le soutien de l’Égypte à cette proposition, tandis que la partie éthiopienne la rejette et insiste pour travailler sous l’égide de la L’Union africaine, qui n’a pas réussi depuis son intervention Le dossier de crise depuis le milieu de l’année dernière à parvenir à une solution de compromis entre les trois pays.

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Dans des déclarations exclusives à «Sky News Arabia», expert en eau du Caire, le Dr Nader Noureddine surveille les répercussions possibles en cas de deuxième remplissage du réservoir du barrage, sans coordination entre l’Égypte, le Soudan et l’Éthiopie.

Il a expliqué que « ce montant est considéré comme important, et l’Egypte et le Soudan devraient se coordonner avant de commencer à le réserver cette année, en raison des répercussions de cela, notamment l’arrêt des stations d’eau potable dans l’est du Soudan ».

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