Politique

Entre le rejet de la France et le militantisme des extrémistes, le Mali préfère le dialogue

Entre le rejet de la France et le militantisme des extrémistes, le Mali préfère le dialogue

Après 9 ans de guerre que mène le Mali contre les groupes extrémistes, il ne semble pas que la résolution militaire le soit bientôt, les autorités de transition tentent donc d’ouvrir de nouveaux canaux de communication avec les groupes armés pour réduire le volume de la violence, à la lumière des réserves françaises, le plan des autorités financières de transition, qui a émané du coup d’État du 18 août 2020, se compose de deux volets, le premier est officiel et le second est populaire.

Le 6 avril, l’imam Mahmoud Deco, qui a dirigé les manifestations qui se sont soldées par un coup d’État qui a renversé le pouvoir du président Ibrahim Keita, a lancé un centre de promotion de la paix et de la coexistence dans le pays, sous la supervision du gouvernement de transition, le premier ministre du gouvernement de transition, Mukhtar Wan, a commenté le lancement de ce centre, qu’il contribuera à «renforcer le mouvement de dialogue entre les différents acteurs de la région du Sahel», avant le lancement du Centre « Mahmoud Deco », le gouvernement de transition a formé un organe pour entamer des négociations avec les militants, qui sont liés à l’organisation « Al Qaida », le 20 février.

Al-Qaïda au Mali et au Sahel est représenté par le << Jamaat pour le soutien de l’islam et des musulmans >>, qui a été formé en 2017, à partir de l’union de 4 groupes militants, dirigée par Iyad Ag Ghali, chef d’Ansar al-Din, ( des tribus touareg du nord du Mali) et comprenait également le Groupe de libération Masséna, dirigé par Amadou Koufa de la tribu peul, dispersé dans la ville et autour de Ponte (centre).

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Cette fédération comprenait également l’Organisation Al-Qaïda au Maghreb, la Brigade Al-Mourabitoun, et la majorité de ses membres sont des étrangers de l’extérieur du Mali, alors que le «Groupe d’unification et de djihad» a choisi de rejoindre l’organisation terroriste ISIS, il est devenu surnommé «ISIS le Grand Sahara», et est principalement stationné dans les trois régions frontalières entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

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