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1000 crimes de vol et d’agression par jour et ils vous demandent pourquoi les pays mettent en garde leurs citoyens contre les voyages en Algérie

1000 crimes de vol et d’agression par jour et ils vous demandent pourquoi les pays mettent en garde leurs citoyens contre les voyages en Algérie

 

Franchement, on s’est toujours demandé pourquoi de nombreux pays mettent en garde leurs citoyens contre les voyages en Algérie, mais maintenant on sait la réponse si on connait les raisons.

En effet, les participants à un colloque à l’Université Larbi Ben M’hidi d’Oum El Bouaghi sur le phénomène croissant de la criminalité dans la société algérienne ont unanimement convenu de la nécessité pour les institutions de l’État et les organisations de la société civile de passer à l’assaut et à l’atténuation du phénomène. Les statistiques fournies par les représentants de la Sûreté nationale et de la Gendarmerie nationale selon leur spécialisation ont révélé que l’Algérie a enregistré un total de 307 mille crimes de diverses natures au cours des neuf derniers mois, ce qui équivaut à près de 1 000 crimes par jour.

Les statistiques précises présentées par les représentants des services de sécurité ont servi de base aux interventions des spécialistes en sociologie, psychologie et droit pour présenter leurs analyses, qui visaient toutes à identifier les causes du phénomène qui s’est développé ces dernières années de manière à devenir une menace pour la sécurité publique.

Les participants ont unanimement convenu que les autorités voulaient remédier au problème du logement par des déportations massives des habitants des maisons en tôle, mais cela a entraîné le problème des affrontements quotidiens entre les habitants, et la raison en était la scolarisation de mauvaise qualité ainsi que le manque d’éducation et de fournir des établissements nécessaires dans les vieux quartiers, comme la mosquée, les associations et autres.

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Les experts de la lutte contre la criminalité ont unanimement convenu que les principales causes de la guérilla dans les nouveaux quartiers sont dues à la tentative de prise de contrôle de ces quartiers résidentiels par des précédents déviants et judiciaires qui alimentent les guerres entre différentes bandes, soulignant que le phénomène a pris une tournure dangereuse au cours des trois dernières années, dans ce contexte.

Les invités du « colloque » composés de représentants de la gendarmerie, de la police, des sociologues, des psychologues et des juristes ont souligné que les différentes études de terrain ont montré que le phénomène est nouveau et ancien dans la société algérienne, dont les causes sont principalement dues à la composition humaine incompatible de la population querelleuse, où l’on constate que la plupart des querelles ont lieu entre jeunes chômeurs pervers sans éducation avec un comportement agressif. Alors il est difficile de négocier avec eux de la part des services de sécurité ou des gens sains d’esprit des quartiers de part et d’autre des habitants des maisons en tôle provenant de deux quartiers différents ou parmi les résidents nouvellement déplacés vers les quartiers résidentiels et les habitants des quartiers ou des baraques en tôle qui leur sont adjacents, comme le quartier Ain El Malha à Ain el-Naadja, Ouled Chebel à Birtouta et Douira à Alger.

Les études ont montré, selon les mêmes intervenants, que tous les affrontements enregistrés ont éclaté pour des raisons anodines telles qu’une simple querelle pour des produits alimentaires ou des agressions entre jeunes pervers, troubles et agression, qui se développent avec une solidarité progressive entre des jeunes d’un quartier contre les jeunes d’un autre, pour se transformer en une altercation entre les habitants des deux quartiers, dans laquelle des épées, des poignards, diverses armes blanches et des cocktails Molotov sont utilisés, entraînant des blessures physiques des deux côtés, mais les blessés ne déposent pas plainte auprès des services de sécurité, quel que soit le degré de la blessure, par crainte de poursuites judiciaires ou de représailles de la part de l’autre partie.

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