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RD Congo : Les assassins de deux experts de l’ONU condamnés à mort

RD Congo : Les assassins de deux experts de l'ONU condamnés à mort

Un tribunal de la République démocratique du Congo a prononcé des condamnations à mort contre des dizaines de miliciens dans le pays, « pour leur implication dans le meurtre de deux experts des Nations Unies », l’Américain Michael Sharp et la Suédoise et Chilienne Zaida Catalan ont été enlevés et assassinés dans la province du Kasaï, au Congo en 2017, les deux experts menaient une enquête pour l’organisation internationale, concernant la documentation de l’existence de charniers, après que des affrontements ont éclaté entre les forces gouvernementales et les rebelles.

L’interprète des deux experts, Beto Chintila, a également été tué, et leurs corps ont tous été retrouvés 16 jours après leur enlèvement, et le corps de Zaida a été décapité, l’ONU a exprimé son choc après l’assassinat de ses deux experts. Le secrétaire général Antonio Guterres a déclaré à l’époque que l’organisation « fera tout ce qui est en son pouvoir pour que justice soit rendue », des centaines de personnes ont été tuées dans les combats dans la région du Kasaï, qui se sont terminés en 2017, et le conflit a laissé plus d’un million de personnes déplacées et chassées de chez elles, le conflit dans la région a commencé avec le meurtre d’un dirigeant local en 2016, suivi d’affrontements entre le gouvernement et des milices locales armées qui ont duré environ un an.

Les dernières décisions ont été rendues par un tribunal militaire après une procédure qui a duré près de 4 ans, le tribunal a condamné 51 anciens miliciens et les a condamnés à mort. Mais avec le moratoire national sur les condamnations à mort, les peines risquent d’être ultérieurement commuées en réclusion à perpétuité, les chefs d’accusation pour lesquels les condamnés ont été reconnus coupables variaient entre le terrorisme et les crimes de guerre en mutilant les corps des victimes, selon l’Agence France-Presse, le même tribunal a prononcé une peine de 10 ans de prison contre le Col Jean de Dieu pour avoir enfreint les consignes, et a acquitté deux autres personnes, un journaliste et un policier.

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