Société

La réserve d’Al-Baqir, gérée par des bénévoles amoureux des animaux, sauve 17 lions au Soudan

La réserve d'Al-Baqir, gérée par des bénévoles amoureux des animaux, sauve 17 lions au Soudan

Kandaka avait l’habitude de s’asseoir affamée dans une petite cage à Khartoum, mais grâce à un certain nombre de bénévoles dans l’un des pays les plus pauvres du monde, elle regarde ses jeunes oursons gambader dans une réserve située au cœur d’une plaine herbeuse, au Soudan, le mot Kandaka, le nom des reines nubiennes dans les temps anciens, est devenu associé aux manifestantes qui ont courageusement participé aux manifestations qui ont conduit au renversement d’Omar al-Bashir en 2019, et participent toujours actuellement à la des manifestations qui ont éclaté pour exiger le retrait des militaires du pouvoir après le coup d’État du 25 octobre dernier.

Mais cette lionne de cinq ans, après huit mois de préparation, a été libérée du zoo de Khartoum avec deux autres lions en janvier 2021 alors que le Soudan venait de sortir de 30 ans de régime islamo-militaire et d’isolement international, les trois lions, déshydratés et flasques, ont été sauvés grâce à une campagne en ligne. Depuis, le projet s’est élargi et la réserve d’Al-Baqir qui les a accueillis, située à une heure de route de Khartoum, abrite 17 lions, leurs âges variaient entre six mois et six ans, et ils vivent sur une superficie de plus de 40 000 mètres carrés, chaque jour, Othman Saleh, Moataz Kamal et 20 autres volontaires distribuent 5 à 10 kilogrammes de viande à chaque lion et à un groupe d’hyènes qui ont leur propre espace extérieur clos.

Ces volontaires doivent répartir leur temps entre le service de réserve et leur travail. Mais depuis le coup d’État militaire d’octobre, ils doivent aussi supporter le fardeau de la relocalisation et chercher des itinéraires alternatifs à ceux fermés par l’armée en raison des manifestations, le bénévole Moataz Kamal, 30 ans, explique que le prix du carburant est élevé et que déménager dans la réserve coûte cher, « mais je viens tous les jours parce que je me sens heureux à chaque fois », jeune ingénieur en télécommunications passionné par les chiens depuis son plus jeune âge, il a rejoint le projet dès le départ. Il visite la réserve tous les week-ends et le voyage sur place lui coûte environ deux à quatre dollars.

  Une responsable d'une association caritative en Algérie déclare: "si les philanthropes du Golfe ne s'étaient pas occupés de nos besoins, vous nous auraient vus mendier dans les rues de la capitale à notre tour"
Ajouter un commentaire

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les plus lus

To Top