Une centaine de personnes ont été tuées et une quarantaine d’autres blessées lors de combats lors d’une exploitation aurifère non officielle dans une région reculée du nord du Tchad, le ministre tchadien de la Défense, Daoud Yahya Ibrahim, a déclaré qu' »une querelle normale a eu lieu entre deux personnes, puis l’affaire s’est développée ».
La région montagneuse de Kouri Bogodi, située à la frontière tchado-libyenne, attire l’attention des chercheurs d’or du Tchad et de ses voisins.
La violence a effectivement commencé la semaine dernière, mais ses détails n’ont pas été annoncés au moment de l’incident.
Et l’agence de presse Reuters a cité Ibrahim disant que les différends ont eu lieu les 23 et 24 de ce mois, des groupes affirment que le nombre de morts est supérieur à ce que les autorités ont annoncé, et ces groupes tiennent les forces de sécurité pour responsables d’un certain nombre de morts, plus tôt, l’agence de presse Agence France-Presse a cité Mohamed Nour Abidou, secrétaire général de l’Accord tchadien pour la défense des droits de l’homme, disant que les forces envoyées par les autorités pour intervenir « tirent sur le peuple », Nour Abido et un chef de l’opposition ont déclaré que le nombre de morts avait atteint 200, mais les autorités le nient et nient toute responsabilité dans les décès, le 25 mai, le gouvernement tchadien a envoyé une mission dans la zone de conflit, située à environ mille kilomètres au nord-est de la capitale, N’Djamena.
Une importante division militaire a réussi à ramener le calme dans la région, a confirmé Ibrahim à l’AFP qui a déclaré que les affrontements étaient entre des mineurs mauritaniens et libyens. Toutes les activités d’exploration minière dans la région de Kouri Bogodi sont arrêtées pour le moment, la région de Kouri Bogodi est riche en minerais, qui attirent les prospecteurs, notamment d’or, du Tchad et des pays voisins. En raison du relief accidenté de la région, il est difficile pour les autorités de la contrôler.
