Société

La situation dans le nord de l’Éthiopie reste alarmante et des informations non confirmées font état de déplacements de civils

La situation dans le nord de l'Éthiopie reste alarmante et des informations non confirmées font état de déplacements de civils

Les Nations Unies ont averti que la situation dans le nord de l’Ethiopie reste alarmante. C’est ce qu’a déclaré son porte-parole, lors de la conférence de presse quotidienne, citant des collègues du domaine humanitaire, Stéphane Dujarric a évoqué les informations non confirmées faisant état de déplacements dans les zones de première ligne d’Amhara et d’Afar, « À Amhara, un couvre-feu a été imposé à Debark, Disi et Oudiya de 19 heures à 6 heures du matin, affectant la circulation des civils, l’accès aux services médicaux d’urgence et les entreprises.
Dujarric a indiqué que la livraison de fournitures humanitaires par la route vers le Tigré était suspendue depuis la semaine dernière, le 24 août, de même, le Service aérien d’aide humanitaire des Nations Unies n’a pas été en mesure de se rendre au Tigré et d’en revenir depuis le 25 août, ce qui a interrompu le mouvement de l’argent nécessaire à des fins opérationnelles ainsi que la rotation du personnel humanitaire, Dujarric a expliqué que les partenaires humanitaires ont repris la distribution de nourriture et d’autres fournitures humanitaires vitales, il a renouvelé l’appel des Nations Unies à toutes les parties au conflit pour faciliter la reprise du passage rapide et sans entrave des travailleurs humanitaires et des fournitures vers toutes les régions du nord de l’Éthiopie en vertu du droit international humanitaire.
D’autre part, la Commission internationale d’experts des droits de l’homme sur l’Éthiopie a exprimé son indignation face à la reprise des hostilités entre le gouvernement éthiopien et le Tigray People’s Liberation Front, une déclaration attribuée au comité a déclaré que de tels combats augmentent les difficultés rencontrées par les civils dans la région et comportent un risque d’escalade, le Comité était particulièrement préoccupé par les informations faisant état de victimes civiles dans un stade à Mekele, dans la province du Tigray, et par les allégations selon lesquelles des civils auraient été pris pour cible lors de la reprise de l’offensive à Kobo, dans la province d’Amhara.

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