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Manifestations en Tunisie pour exiger la recherche des migrants disparus et dénoncer l’inhumation des corps sans révéler leur identité

Manifestations en Tunisie pour exiger la recherche des migrants disparus et dénoncer l'inhumation des corps sans révéler leur identité

Une grève générale a été menée et des milliers d’habitants de la ville tunisienne de Zarzis (sud-est) ont manifesté pour exiger la recherche des migrants disparus et dénoncer l’inhumation des corps dans un cimetière pour migrants sans révéler leur identité, il a appelé à la grève générale du syndicat local (syndicat), réclamant une enquête sur la recherche des personnes disparues et le mode d’inhumation, dans la nuit du 20 au 21 septembre dernier, un bateau de migrants transportant 18 Tunisiens a disparu et deux marins ont récupéré deux corps. Les autorités ont également relevé la présence de quatre corps qui avaient été récupérés auparavant et ont été enterrés par erreur dans un cimetière pour migrants, selon au « Forum Tunisien des Droits Economiques et Sociaux », organisme de suivi du dossier migratoire.

Un correspondant de l’AFP a rapporté que des milliers d’habitants de la ville, dont les familles des disparus, se sont rassemblés et ont organisé une marche dans la rue principale de la ville, appelant les autorités à intensifier la recherche des disparus et dénonçant les précédentes inhumations de corps en un cimetière pour migrants, qui s’est avéré plus tard appartenir à certains des Tunisiens disparus, Zarzis abrite un cimetière où sont enterrés les corps des migrants, pour la plupart de nationalités sub-sahariennes, « L’Etat doit révéler la vérité », a déclaré à l’AFP le militant de la société civile Ezz El-Din Mosallam, soulignant que la manifestation était « historique » et a estimé le nombre de participants entre quatre mille et cinq mille personnes, les institutions gouvernementales et les magasins du pays ont également été fermés et les services de santé ont été limités aux urgences.

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Certains des manifestants ont brandi des photos de leurs enfants disparus et des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « crime d’État » et « nous exigeons la vérité » et « j’ai vécu comme un étranger et j’ai été enterré comme un étranger », lundi, le président Kais Saied a demandé à la ministre de la Justice Laila Jaffal d’ouvrir une enquête médico-légale sur le dossier de l’immigration, « afin que les Tunisiens connaissent toute la vérité, et que ceux qui sont à l’origine de ces calamités portent les conséquences de sa négligence et de sa négligence ».

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