Société

Des militants des droits de l’homme dénoncent la criminalisation de l’homosexualité en Tunisie

Des militants des droits de l'homme dénoncent la criminalisation de l'homosexualité en Tunisie

Une trentaine de militants des droits de l’homme ont manifesté devant un tribunal du gouvernorat de Kairouan, dans le centre de la Tunisie, coïncidant avec une audience d’appel dans une affaire dans laquelle six jeunes hommes sont accusés d’homosexualité, l’affaire remonte à 2015, lorsque six jeunes hommes avaient été interpellés pour « sodomie » dans le gouvernorat de Kairouan.Un jugement préjudiciel a été rendu fin 2015, à trois ans de prison et à ne plus résider dans le gouvernorat avant trois ans. . En mars 2016, la peine a été portée en appel et réduite à une peine de prison de quarante jours. Au bout de deux ans, la Cour de cassation a décidé de renvoyer le dossier en appel.

La première séance d’appel s’est tenue à nouveau lundi, et en parallèle s’est tenue une tribune de protestation à laquelle ont participé des représentants d’associations actives dans la défense des droits de l’homme en Tunisie, telles que l’organisation « Dame » et la « Ligue tunisienne pour la Défense des droits de l’homme », les manifestants brandissaient des banderoles indiquant « Down, Down, Chapter of Shame », « Justice is not fair » et « Queer revolution against male power », la loi tunisienne criminalise les pratiques homosexuelles dans l’article 230 du Code pénal et interdit la création d’associations qui défendent ces pratiques et interdit les activités de ces associations, les six prévenus ont quitté le pays, et « Daniel » est resté (son vrai nom n’a pas été révélé), qui a comparu lundi devant le juge et a déclaré à l’AFP : « L’audience s’est bien passée… J’ai pu parler avec le président de la court confortablement ».

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Seif Ayadi, représentant de l’Association « Dame », a confirmé que « la veillée d’aujourd’hui devant la cour d’appel de Kairouan est en vue de soutenir Daniel, la seule personne restante dans le dossier de Kairouan ». « Nous demandons justice pour les victimes, fût-ce symbolique », a-t-il ajouté.

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