Société

Somalie : le jeune Ahmed Abdullah Ahmed offre des possibilités d’éducation aux fils et filles des communautés défavorisées

Somalie : le jeune Ahmed Abdullah Ahmed offre des possibilités d'éducation aux fils et filles des communautés défavorisées

Ahmed Abdullah Ahmed est un jeune Somalien qui croit en l’éducation. Il croit en sa capacité à changer la vie de ses compatriotes somaliens et en sa capacité à aider à changer la Somalie, cette grande foi est basée sur son expérience personnelle, comme il l’a dit dans une interview avec des collègues de la Mission d’assistance des Nations Unies pour la Somalie (UNSOM) : « Quand j’étais jeune, je n’avais aucune idée à quel point il serait difficile pour mes parents de payer les frais de scolarité et d’autres choses nécessaires à mon éducation, comme les livres et les uniformes scolaires. J’apprécie donc vraiment le sort des personnes dont les parents ne pouvaient pas C’est ce qui m’a inspiré à travailler dans le domaine du développement de l’éducation.

Le militant de l’éducation est né en 1993, dans les premières années de la descente de la Somalie dans la guerre civile – qui a retardé ses études, à l’âge de neuf ans, il s’est finalement inscrit à l’école primaire Al-Mamoun Al-Azhar dans la capitale, Mogadiscio. Cependant, après seulement cinq années d’études, lui et les membres de sa famille ont dû fuir la montée de la violence dans la capitale et ont déménagé à Dusamareb, la capitale de Galgaduud, « J’étais déçu, mais je n’ai pas pu arrêter mon rêve d’aller à l’école. Au final, j’ai pu terminer mes études secondaires en 2012 à Dusamareb », raconte M. Ahmed, il a dû être patient face aux difficultés. Tout comme pendant ses études primaires et secondaires, Ahmed a pris du retard dans ses études supérieures – il a dû attendre trois ans avant de pouvoir s’inscrire à l’université, en partie parce qu’il était chargé d’aider à subvenir aux besoins de sa famille, ce qu’il a fait en travaillant dans des petite entreprises, en 2015, il a rejoint l’Université SIMAD de Mogadiscio, obtsenant quatre ans plus tard un baccalauréat en administration publique. Le mérite en revient à son frère, qui l’a aidé à supporter les frais de scolarité et à payer ses frais de scolarité.

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